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Historienne de formation, elle s’est lancée depuis une quinzaine d’années dans l’astrologie Pour Gisèle Lecointre, toute personne peut, si elle le désire, opérer des changements positifs dans sa vie (photo)

La grande histoire l’a menée à l’histoire des gens qui l’entourent. Gisèle Lecointre, astrologue française ayant participé au Festival de la chance organisé récemment par Mega Events, dans le centre-ville de Beyrouth, est une optimiste née. Son calme est contagieux et sa sérénité réconfortante. Pour elle, l’astrologie est un moyen «d’aider les gens à faire un plus dans leur vie présente». Historienne de formation, Gisèle Lecointre a longtemps enseigné l’histoire et la géographie avant d’étudier la psychologie, «pour mieux comprendre et aider ses élèves perturbés à cause des dislocations familiales». Elle a également fait des études en astrologie holistique qu’elle exerce depuis près de quinze ans. «En discutant au cours d’une soirée avec une astrologue, je me suis rendue compte que l’astrologie holistique allie les notions de psychologie et d’histoire, explique-t-elle. J’ai ainsi suivi une formation d’astrologue et, en alliant l’histoire, la psychologie et l’astrologie, j’ai modifié mon parcours. Je suis passée du statut d’enseignante pour enfants à l’équivalent, si l’on peut dire, d’une psychothérapeute pour adultes. Mais il s’agit toujours de la même écoute et de la même explication du fonctionnement humain, c’est-à-dire qu’au lieu d’entendre de grandes histoires, j’écoute l’histoire de chacun. Comme l’astrologie holistique est liée à la psychothérapie, on fait parler la personne. Hélas, les gens ne s’écoutent plus, même si nous sommes dans le siècle de la communication.» Pendant une heure et demie ou deux heures que dure la séance, Gisèle Lecointre fait donc de la psychologie. «Je vois le thème de la personne, les blocages et le transit, c’est-à-dire le passage des planètes, souligne-t-elle. Je peux ainsi donner à la personne des clés pour son avenir. Il s’agit donc à la fois d’un bilan de vie et d’une ouverture sur des possibilités de changement si la personne le désire. Mais si elle est timorée, elle pourrait refuser des propositions alléchantes et des événements sensationnels qui lui sont proposés. Et c’est là où la notion de liberté change, en ce sens qu’il y a des choses inscrites dans notre vie, mais nous pouvons changer d’autres si nous le désirons. Voilà comment je conçois aujourd’hui la pratique de mon métier d’astrologue.» L’auberge espagnole La séance de consultation est «une sorte de check-up de santé morale». «C’est un peu comme l’auberge espagnole, souligne Gisèle Lecointre. Les gens arrivent avec une demande et repartent avec leur demande en partie résolue et avec d’autres clés qu’ils n’imaginaient pas trouver et qui sont des interrogations sur leur personne.» La séance commence par la définition du thème astrologique de la personne qui consulte. Il s’agit d’une image qui détermine la position des différentes planètes dans le ciel au moment où elle est née. «En examinant les aspects astrologiques des planètes, je vois les secteurs “cadeaux” de la vie et les secteurs de blocage, constate Gisèle Lecointre. Puisque les planètes tournent constamment dans le zodiaque, il y a des périodes où ces blocages sont levés. Et c’est au cours de ces périodes que j’incite la personne qui me consulte à agir, d’autant qu’il s’agit d’un cadeau de la vie. La personne est, bien sûr, libre de suivre le conseil ou de rester dans ces blocages. Et c’est là qu’elle jouera toute la vie à la pleureuse, parce qu’il y a des gens qui se confortent dans leur malheur et refusent de s’en sortir. Si la personne est dans une phase évolutive, elle fonce pour obtenir ce qu’elle désirait. À ce moment-là, j’aurais rempli mon contrat.» Voit-elle des malheurs? «La notion de mort ne se voit pas dans un thème, insiste Gisèle Lecointre. Il n’y a que Dieu qui voit la mort. C’est une notion fondamentale qu’on nous apprend très tôt au cours de notre formation d’astrologues. Peut-être que les voyants voient la mort. Mais certains d’entre eux confondent entre la mort réelle et la mort symbolique, tel qu’un divorce où l’on fait le deuil symbolique de son partenaire. D’où les drames quand on ne sait pas à quel type de voyants on s’adresse. Ils peuvent être des voyants primaires qui n’ont pas suivi une formation de psychologie. Par contre, on peut voir un chômage et les périodes où se présentera un nouvel emploi. On peut voir de même un divorce, une réussite ou un échec à l’école ou à la faculté, etc. Mais jamais la mort. Heureusement.» Les hommes, de grands pudiques Soulignant que des liens affectifs se tissent avec certains de ses clients, Gisèle Lecointre remarque que près de 80% des personnes qui consultent sont des femmes, «parce qu’elles n’ont pas de tabous». «Les hommes sont de grands pudiques et ceux qui viennent consultent essentiellement pour leur travail et non pour des problèmes psychologiques ou affectifs, souligne-t-elle. Lorsqu’un couple ne va pas, l’homme ne réagit pas, alors que la femme vient consulter pour voir comment elle peut raccommoder son couple.» «Je compte parmi ma clientèle un grand nombre d’hommes d’affaires et d’avocats d’affaires qui doivent prendre des décisions importantes pour faire des placements nationaux ou internationaux, poursuit-elle. Quant aux femmes, ce sont soit des jeunes filles de 20 ans, soit des femmes qui appartiennent à la tranche d’âge de 30 à 35 ans. Ce sont de jeunes femmes qui ont dépensé toute leur énergie pour la réussite professionnelle et qui se retrouvent seules une fois les 30 ans dépassés. Elles commencent donc à paniquer et consultent pour voir si elles rencontreront l’homme de leur vie. Cela est très intéressant au niveau sociologique, parce qu’on constate l’influence de la société sur les femmes. Et, quelle qu’elle soit, la société est toujours dure concernant la réussite d’une femme.» Comment les astres peuvent-ils influencer la vie d’un homme? «Traditionnellement, depuis que les hommes sont dans des sociétés constituées, ils se sont intéressés aux astres et ont voulu connaître l’avenir, répond Gisèle Lecointre. Des astrologues-astronomes ont alors émergé.» L’observation des astres et l’expérience leur ont permis de définir l’impact de chaque planète. Ils ont ainsi constaté que la marée est due au mouvement de la lune. Et que les femmes qui appartiennent à des signes d’eau (cancer, poisson et scorpion) sont très sensibles à la pleine lune, puisqu’elles deviennent particulièrement nerveuses ou insomniaques… «Au fil des ans, ces astrologues-astronomes se sont rendu compte que les planètes ont un impact sur les êtres et qu’elles avaient une énergie positive ou négative qui tombait sur nous, précise Gisèle Lecointre. Peu à peu, ils ont constitué une sorte de corpus en incluant toutes les planètes qu’ils découvraient au fil des âges.» Et de conclure: «L’astrologie est une science utilisée dans plusieurs domaines. Il y a ce qu’on appelle la synastrie, c’est-à-dire l’étude de deux thèmes pour voir si les personnes sont faites pour vivre ensemble. Certains médecins utilisent l’astrologie médicale pour suivre l’évolution de leurs patients. Certains astrologues se spécialisent dans les cataclysmes à échelle mondiale, d’autres dans la géopolitique. En ce qui me concerne, j’aime rencontrer une personne, lui montrer ses forces et ses faiblesses et lui donner des dates pour qu’elle fasse un plus dans sa vie présente. Ou encore aider les parents à améliorer le comportement de leur(s) enfant(s).» N.M.
La grande histoire l’a menée à l’histoire des gens qui l’entourent. Gisèle Lecointre, astrologue française ayant participé au Festival de la chance organisé récemment par Mega Events, dans le centre-ville de Beyrouth, est une optimiste née. Son calme est contagieux et sa sérénité réconfortante. Pour elle, l’astrologie est un moyen «d’aider les gens à faire un plus dans...