Le chef des FL a entamé à Paris une série de réunions avec des cadres de son parti Samir Geagea a passé avec succès ses premiers tests médicaux

PARIS, d’Élie MASBOUNGI La phase la plus délicate et la plus importante des examens et des tests médicaux que le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a subis dans un grand hôpital parisien, depuis son arrivée en France, s’est terminée hier, a déclaré à L’Orient-Le Jour le chef du bureau des FL à Paris, Élie Baraghid, qui a rendu visite à M. Geagea et qui a affirmé que les résultats de cette série d’examens sont plus que satisfaisants. La deuxième série d’examens médicaux portera à partir de ce matin sur la fragilisation des os du chef des FL, à cause de sa longue détention dans une cellule située dans un des sous-sol du ministère de la Défense. Les médecins traitants estiment que cette nouvelle période de contrôle médical sera plus courte que prévu et permettra à M. Geagea de reprendre un rythme de vie normal. Malgré les contraintes médicales qui lui sont imposées, M. Geagea a entamé une série de réunions avec des responsables des Forces libanaises, selon un ordre de priorités et des critères qu’il a lui-même définis. Toutes ces rencontres portent sur une sorte de chronique précise de tout ce qui s’est passé au Liban, dans la région et dans le monde, au cours de sa période d’incarcération, car, selon un proche du « Hakim », sa connaissance de ces faits était bien entendu très limitée et il importe de revenir sur un certain nombre de détails. Dans les cercles familiaux et partisans de M. Geagea, on s’accorde à dire que ses préoccupations actuelles portent principalement sur une réorganisation des structures internes des FL. Cela ne l’empêche cependant pas de suivre l’actualité libanaise dans ses moindres détails, à travers les médias, les contacts ou encore les rapports qui lui parviennent à titre personnel. Le bureau parisien des Forces libanaises indique qu’en raison justement de cette priorité aux questions internes, M. Samir Geagea ne pourra rencontrer aucune personnalité libanaise ou étrangère pendant un certain temps ; une période qui, selon un responsable de ce bureau, pourrait durer plus que ce qui avait été initialement prévu.