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Drogue - Le directeur général des FSI dans la Békaa pour superviser la campagne d’éradication des plantes interdites Rifi « surpris » par l’étendue des superficies cultivées(photo)

Le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi, s’est dit « surpris par l’étendue des superficies de haschisch et de pavot cultivées cette année ». Il a attribué ce phénomène à « la négligence » des autorités. « Les planteurs se sont comportés comme si la saison allait réussir, sans que leurs cultures ne soient détruites », a-t-il ajouté. Le général Rifi s’exprimait dans le cadre d’une tournée d’inspection dans la Békaa, au cours de laquelle il a suivi une opération de destruction de champs de haschisch exécutée sous la supervision des FSI, assistées par l’armée. « Nous avons détruit d’abord les champs de pavot, moins étendus, puis nous nous sommes attaqués au haschisch, a souligné le général Rifi. Nous sommes en campagne depuis un mois. Il nous faut encore dix jours pour achever notre travail, après quoi nous nous déplacerons vers le Liban-Nord. » Les cultures interdites, dans la Békaa, se concentrent dans des plateaux montagneux du Hermel d’abord, mais aussi de Ras Baalbeck, Deir el-Ahmar-Chmestar et enfin Baalbeck-Talya. À ce jour, a précisé un document des FSI distribué hier, près de 2,3 millions de mètres carrés de superficies cultivées ont été labourées au tracteur. Toutefois, les planteurs de haschisch et de pavot jouissent d’une relative impunité. Ainsi, selon les statistiques disponibles, seuls 8 planteurs ont été arrêtés en 2005, contre 7 en 2004, 18 en 2003 et 42 en 2002, au plus fort de la campagne d’éradication et de lutte contre le commerce des stupéfiants. Le général Rifi a mis en garde les planteurs contre une récidive, précisant que la justice allait devenir plus rigoureuse, la saison prochaine. Un rapport de mission du général Rifi doit souligner, entre-temps, la nécessité d’assurer des cultures de substitut aux agriculteurs de la Békaa, afin de leur permettre de gagner dignement leur vie.

Le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi, s’est dit « surpris par l’étendue des superficies de haschisch et de pavot cultivées cette année ». Il a attribué ce phénomène à « la négligence » des autorités. « Les planteurs se sont comportés comme si la saison allait réussir, sans que leurs cultures ne soient détruites », a-t-il ajouté.
Le général Rifi...