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Le CPL exclut de participer à la nouvelle structure formée notamment de prosyriens Naissance d’un « Parlement de l’ombre » au Crown Plaza

Une série de personnalités politiques et de courants politiques, dont un certain nombre de symboles prosyriens, a rendu publique hier une « déclaration de Beyrouth » (à ne pas confondre avec l’Appel de Beyrouth de Samir Frangié), donnant naissance à ce qui a été qualifié par les médias comme le « Parlement de l’ombre ». Le congrès fondateur s’est déroulé hier au Crown Plaza, en présence notamment de Mgr Mansour Labaki, représentant le patriarche maronite. Ce congrès a regroupé, entre autres, les anciens ministres Michel Sassine, Talal Arslane, Zaher el-Khatib et Wi’am Wahhab, les anciens députés Zouhair Obeidi, Salah Haraké, Nasser Kandil et Massoud Houjeiri, l’ancien mohafez Milad Kareh, M. Mohammed el-Machnouk, proche de l’ancien député Tammam Salam, et des représentants du parti Kataëb, du Parti syrien national social, du Courant patriotique libre, de la Ligue syriaque, des Najjadés, du Tachnag, du Hentchag, du Ramgavar, du Parti du dialogue national, du Baas, des Mourabitoun et de l’Organisation nationaliste arabe . La présence du CPL à cette réunion a créé la surprise. Cependant, des sources responsables au sein du Courant aouniste ont précisé hier soir à L’Orient-Le Jour que « le CPL ne prendra pas part, à Dieu ne plaise, aux réunions de cette nouvelle structure politique » et qu’il avait envoyé un représentant, Georges Nakhlé, en tant qu’« observateur uniquement ». « Cependant, nous avons décidé, par principe, d’envoyer des représentants à l’ensemble des réunions auxquelles nous serons invitées », ont ajouté ces sources, soulignant que l’objectif du CPL est de former un « Parlement du peuple ». Invité par M. Makhzoumi à cette séance d’ouverture, le CPL aurait été étonné de se retrouver au milieu d’un tel parterre politique. Selon des sources au sein du Courant aouniste, il était même question, au départ, qu’ils y prononcent une allocution, mais ils se sont finalement rétractés lorsqu’ils ont constaté les orientations politiques des participants. L’ancien ministre Talal Arslane, puis MM. Machnouk et Makhzoumi ont pris la parole durant ce congrès, avant que l’ancien candidat aux municipales Khaled Daouk ne fasse lecture de la « déclaration de Beyrouth », placée sous le signe du « changement », de la « démocratie », de « l’alternance » et du « dialogue national ». Le document, placé sous le signe de « l’arabité », évoque la nécessité de mettre en place « un mouvement de changement politique et populaire » pour « une loi électorale fondée sur la proportionnelle et garantissant le pluralisme et la participation politiques, ainsi que le renouvellement de la classe politique dans le cadre de l’unité nationale». Il évoque également « les relations stratégiques, historiques et géographiques » avec la Syrie, qui « ne doivent pas vaciller à chaque changement politique local et régional » et réclame « une représentation diplomatique entre les deux pays » et le rétablissement de ces relations dans le respect de la souveraineté des deux pays. Il convient de noter que, selon le journal koweïtien al-Rai el-Aam, qui cite des sources occidentales, le rassemblement est « la création des services de renseignements syriens » et « tente d’œuvrer pour le retour de la Syrie dans la vie politique libanaise ».
Une série de personnalités politiques et de courants politiques, dont un certain nombre de symboles prosyriens, a rendu publique hier une « déclaration de Beyrouth » (à ne pas confondre avec l’Appel de Beyrouth de Samir Frangié), donnant naissance à ce qui a été qualifié par les médias comme le « Parlement de l’ombre ».
Le congrès fondateur s’est déroulé hier au Crown...