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Alain, mon pote

Alain, mon ami, mon complice, mon pote, je te connais depuis 38 ans et tu as toujours été égal à toi-même : généreux, bon, serviable, éclatant d’optimisme. Ensemble nous avons fait les 400 coups, tu te souviens n’est-ce pas ? Nous avons vécu de belles années de bohème, sans nous soucier des lendemains. Car, comme le disait Collin d’Harleville : « Nous n’avions pas le sou, mais étions contents. Nous étions malheureux, c’était là le bon temps. » Mon pote, Alain ou Al’oune (comme on t’appelait), tu as eu une existence exaltante, mais courte. Oui, courte, car tu as toujours été un homme pressé. Pressé de te marier avec Nay, ma sœur (et surtout ta passion de toujours), pressé de procréer, Élias, Issam et Raphaël, ces charmants garçons qui te ressemblent tant. Pressé de monter sur scène et de chanter la Houwara, cette Houwara qui, aujourd’hui, est en deuil, qui est orpheline. Toujours pressé de faire plaisir à tout le monde. Même durant ta maladie, tu étais pressé d’en finir avec la vie. « Supportez-moi encore quelques jours et je ne vous importunerai plus jamais », nous disais-tu. Et ce 24 juillet, hélas, tu nous as faussé compagnie. Tu étais trop pressé de partir, car tu avais rendez-vous avec Dieu. Nahi LAHOUD
Alain, mon ami, mon complice, mon pote, je te connais depuis 38 ans et tu as toujours été égal à toi-même : généreux, bon, serviable, éclatant d’optimisme. Ensemble nous avons fait les 400 coups, tu te souviens n’est-ce pas ? Nous avons vécu de belles années de bohème, sans nous soucier des lendemains. Car, comme le disait Collin d’Harleville : « Nous n’avions pas le sou, mais...