Rechercher
Rechercher

Actualités

Pedersen souhaite l’établissement de bonnes relations entre le Liban et la Syrie Harb : « Les Libanais ne cherchent pas querelle à Damas »

M. Boutros Harb a assuré hier que les Libanais ne « cherchent pas querelle à la Syrie, mais souhaitent établir avec elle des relations excellentes », au terme de son entretien avec le représentant du secrétaire général des Nations unies pour le Liban-Sud, Geir Pedersen. Les vexations syriennes à la frontière ainsi que la situation tout le long de la ligne bleue ont été au centre de l’entretien de M. Harb avec le responsable onusien, qui a exprimé l’espoir de l’établissement de « nouvelles relations stables et bonnes entre le Liban et la Syrie ». M. Pedersen a ensuite indiqué que le rôle de l’ONU est de « continuer à soutenir l’indépendance, la souveraineté ainsi que la réédification de la démocratie libanaise ». Prenant à son tour la parole, M. Harb a affirmé avoir discuté avec son interlocuteur du dossier de Chebaa et des « moyens de compléter la libération du Liban-Sud ». Parmi ces moyens, il a cité « la consécration, par l’ONU, de la frontière entre la Syrie et le Liban afin de déterminer la partie qui reste occupée de ce pays, ainsi que l’exercice de pressions sur Israël pour l’amener à en sortir ». Selon lui, ces deux démarches « pourront aider à régler le dossier lié à la présence armée du Hezbollah au Liban-Sud, en tant que force résistante », et favoriser un consensus libanais ainsi qu’une réaction favorable aux résolutions internationales, notamment la 1559. Après avoir souligné que les Libanais croient en l’établissement de bonnes relations avec la Syrie, le député de Batroun a précisé qu’il a discuté avec M. Pedersen de l’appui international au Liban, pour l’aider à résoudre ces problèmes internes. Selon lui, la communauté internationale « ne doit pas réagir comme si le Liban était incapable de résoudre ses problèmes, mais doit tenir compte des circonstances que le pays a traversées et des dangers auxquels la société libanaise a été confrontée ».

M. Boutros Harb a assuré hier que les Libanais ne « cherchent pas querelle à la Syrie, mais souhaitent établir avec elle des relations excellentes », au terme de son entretien avec le représentant du secrétaire général des Nations unies pour le Liban-Sud, Geir Pedersen.
Les vexations syriennes à la frontière ainsi que la situation tout le long de la ligne bleue ont été au centre...