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HabtoorLand , Waves, Splash Mountain, Watergate et Rio Lento, des adresses pour les loisirs Les parcs d’attractions au Liban, royaumes de rêves pour enfants et adultes (Photos)

Les parcs aquatiques ou d’attractions sont les lieux de vacances privilégiés des enfants qui n’ont qu’une seule envie : courir, jouer, chahuter et… rêver. De HabtoorLand à Rio Lento, en passant par Waves, Splash Mountain et Watergate ; entre piscines à vagues, toboggan tordu, rivière folle, îles artificielles, « bungee » trampoline et montagnes russes, tout y est pour alimenter l’imagination des jeunes et porter l’excitation à son comble. Installé récemment à Haret el-Sit, près de Jamhour, HabtoorLand est un « royaume enchanté» étalé sur 107 000 m2 surplombant une vue magnifique sur Beyrouth et la mer. Il est à cette date, « le plus grand complexe de loisirs du Moyen-Orient », a coûté « plus de 100 millions de dollars et permis de créer dans le domaine de l’embauche quelque 450 emplois », indique Rita Massaad, directrice des relations publiques des projets Habtoor au Liban. Desservi par trois sous-sols de parking tenus par des voituriers, l’espace, inauguré en décembre dernier, « devrait drainer 1,5 million de visiteurs par an », selon Rita Massaad. Ce rêve d’un Émirati, cheikh Khalaf el-Habtoor, n’est pas un château en stuc rose-bonbon, ni un village de Far West ni une oasis alanguie au milieu du désert. C’est un monument déconcertant, au style caractérisé par l’usage hétéroclite d’éléments imprégnés à la fois de la culture égyptienne, indienne, phénicienne et romaine et que les plus impatients peuvent survoler en 15 minutes dans un « sky tour » (train qui traverse un viaduc métallique ceinturant le parc). Le projet a été conçu par des architectes émiratis qui se sont inspirés du modèle de Disney. Aussi, l’on y trouve plus de 30 attractions dont certaines, à l’instar des montagnes russes (Drop Zone et Colossus), nécessitent un cœur solide et des nerfs d’acier. Toutefois les conditions d’accès aux jeux sont scrupuleusement respectées et les lieux reposent sur un ensemble de mesures de sécurité garanties internationalement par la TUV (German Technical Inspection Association), qui contrôle tout l’espace. HabtoorLand est, par ailleurs, doté d’une rue, el-Souk, regroupant des restaurants (cuisine libanaise, mexicaine, italienne, internationale et fast-food), des cafés, des boutiques (artisanat, sport, gadgets, souvenirs), des locaux réservés aux jeux électroniques et des ateliers de photos-montage. De même, une infirmerie, une garderie et une salle de prière sont logées dans ce quartier. Un amphithéâtre construit à la romaine et pouvant contenir jusqu’à 1 600 personnes, offre, tous les jours à partir de 16 heures, une brochette de programmes : un spectacle d’oiseaux dressés pour un ballet, une pièce de théâtre ayant pour caractères principaux Léo et Élissa et à partir de 20h, un son et lumière suivi d’un « Musical Fountain Show» (symphonie d’eau). L’amphithéâtre peut aussi accueillir des concerts et des défilés de mode et le restaurant Wadi al-Ourjouan, qui sert jusqu’à 800 couverts, reçoit des banquets et des mariages. Les tarifs pratiqués cet hiver ont été jugés prohibitifs et n’ont pas manqué d’effrayer les visiteurs potentiels. Le billet d’entrée au parc s’élevait à 22 dollars pour adulte et 15 pour enfants, sans compter ce qu’il fallait débourser ensuite pour les repas et les différentes activités. Les prix ont donc été revus à la baisse. Le billet d’entrée au parc est désormais de 10 000 LL pour adulte et 5 000 LL pour enfant. L’accès aux jeux varie entre 1 000 et 4 000. Pour un abonnement annuel, TVA inclus, il faut compter 200 dollars par personne, 350 par couple, 500 pour une famille de quatre membres et 75 dollars par personne supplémentaire. Les abonnés obtiennent un escompte de 20 % dans tous les restaurants du parc. Le Waves, une opération d’urbanisme originale Une infrastructure impressionnante, une palette riche d’activités et d’équipements, une superbe vue donnant sur la côte : c’est le Waves. Le parc aquatique, qui avait ouvert ses portes en 2000, a été conçu par la boîte d’architecture Khatib et Alami et le paysagiste Malek Mroué. Situé à Mansourieh, Mar Roukoz, il occupe un terrain de 60 000 m2 loué aux pères antonins et appartient à 14 actionnaires locaux et étrangers qui avaient investi 14 millions de dollars à l’époque. L’espace est ponctué d’une « Lazy River » (rivière paresseuse), d’une piscine à vagues, d’une piscine logée sur une île artificielle, de huit toboggans pour adultes et adolescents, d’un espace intérieur pour les anniversaires, d’une salle Internet avec des jeux électroniques, d’un gymnasium en plein air, d’un « bungee » trampoline, de trois pièces gonflables pour des jeux interactifs qui peuvent contenir jusqu’à 40 enfants, d’une terrasse orientale ouverte 24h/24, de trois snack-bars et d’un restaurant, al-Mouniah. Le Waves, qui emploie plus de 220 personnes, a confié la direction technique des lieux à des experts australiens, bien connus sur ce créneau (ils appliquent le standard IS0 9002 pour l’eau par exemple). Chapitre tarif, le billet d’entrée, TVA nom comprise, est de 20 000 LL pour les adultes et 15 000 LL pour les enfants. En été, des colonies de vacances sont organisées et, en hiver, le Waves est ouvert les samedis et dimanches et les jours fériés, de 10h à 16h. Il propose les activités suivantes : rollers, VTT, murs à escalader, shows musicaux, etc. Et chaque année, la journée du 30 juillet est placée sous le thème « Get Wet » où des trombes de surprises seront au rendez-vous. Les colonies du Splash Mountain Un autre centre de loisirs s’est installé sur 24 000 m2 à Mansourieh, sur la route principale menant vers Beit-Méry. C’est le Splash Mountain/Putt Putt qui a ouvert ses portes en 1997 et qui propose des activités toute l’année. Membre du WWPA (World Water Park Association) et de l’IAAPA (International Association of Amusement Parks and Attractions), Splash Mountain fait partie du groupe « Recreational Managment Co » et présente « les standards américains de sécurité, de propreté, de service », selon les responsables. Le projet décline plusieurs installations : un mini-golf de 24 trous, trois grandes piscines et une pièce d’eau pour enfants en bas âge, huit toboggans de tailles différentes, trois terrains pour basket-ball, des espaces d’animation pour les anniversaires, un snack-bar, un restaurant, un magasin de sport et un kiosque magazines. En été, des colonies pour enfants de 3 à 12 ans sont organisées, et le transport assuré. Le projet, qui appartenait à Adwan Chatila, promoteur libanais installé en Arabie saoudite, a été racheté par Ramzi Abou Mosleh. Prix d’entrée, 15 000 LL pour adultes et 10 000 LL pour enfants. Du high-tech à Dbayé Le Watergate Aqua Adventure Park, inauguré le 25 juin 2002, fait partie du Leisure Hill Complex qui comprend au total un hôtel, des chalets, des appartements et un spa. Il appartient à Nadhmi Auchi, homme d’affaires d’origine irakienne, PDG de General Mediterranean Holding, dont le siège est à Luxembourg. Le Watergate occupe à lui seul 45 000 m2. Il est le plus « high-tech » des parcs aquatiques du Liban. «Un système informatisé permet aux organisateurs de localiser les clients grâce à une montre magnétique fournie au moment où ils achètent le ticket. Ce gadget permet aussi de payer les achats, sans argent, car il est crédité d’un certain montant, à l’entrée. » Au tableau, une piscine à vagues, un bassin de 300 m2 pour les enfants, une multitude de jeux aquatiques dont des toboggans, des douches en forme de champignons, des balançoires, de vastes surfaces glissantes comme « le trou noir », le toboggan kamikaze, le toboggan tordu, la rivière folle, les tunnels géants, le « Bungee » trampoline, le mur d’escalade, un restaurant Super Schtroumpf et un magasin de sport. Tarifs: 22000 LL pour adultes et 15000 LL pour enfants. Les déferlantes du Rio Lento Sur la rive de Nahr el-Kalb, à proximité de Nahr el-Founoun, le Rio Lento se dresse sur un territoire de 28 000 m2, loué au wakf de l’église maronite pour une durée de 20 ans. Le projet appartient au « Groupe Z », une entreprise familiale comprenant les six frères Maalouf qui ont également construit le musée de cire dans le village de Jeïta. Inauguré en 1998, le Rio Lento (la rivière paresseuse, en espagnol) n’a rien perdu de son lustre. Il se développe d’année en année avec la mise en place de nouvelles attractions suivant les normes de sécurité internationales. À l’affiche, une piscine avec huit genres de vagues dont certaines peuvent atteindre les 150 cm, une « Lazy River » qui s’écoule sur 450 mètres, une piscine (700 m2) pour enfants qui comporte plusieurs jeux aquatiques, un toboggan pour twister à gogo et trois autres à différents plans inclinés. Le parc aquatique comprend aussi un court de tennis, un terrain de basket-ball, un snack-bar sur une « île hawaïenne» artificielle, un restaurant-bar, un café et un night-club qui ouvre ses portes en hiver, les vendredis et samedis. Côté prix, il faut compter 13 dollars par adulte et 11 dollars par enfant. L’abonnement pour la saison et pour une famille de quatre personnes s’élève à 299 dollars. Il faut compter 50 dollars par enfant supplémentaire. Les propriétaires misent sur la propreté des lieux, les prix abordables dans les restaurants, la présence d’un grand nombre de maîtres nageurs et enfin la diversification des jeux aquatiques. May MAKAREM
Les parcs aquatiques ou d’attractions sont les lieux de vacances privilégiés des enfants qui n’ont qu’une seule envie : courir, jouer, chahuter et… rêver. De HabtoorLand à Rio Lento, en passant par Waves, Splash Mountain et Watergate ; entre piscines à vagues, toboggan tordu, rivière folle, îles artificielles, « bungee » trampoline et montagnes russes, tout y est pour alimenter...