La délégation du Congrès américain à Koraytem et Rabieh (photo)

La délégation du Congrès américain actuellement en visite au Liban, et composée de six membres, trois républicains et trois démocrates, dont deux d’origine libanaise, s’est rendue hier chez le député de Beyrouth, Saad Hariri, à Koraytem. À l’issue de la rencontre qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur américain à Beyrouth, Jeffrey Feltman, le président de la délégation a indiqué que cette visite s’inscrit dans le cadre du soutien des États-Unis « à cheikh Saad et au peuple libanais ». « Nous sommes venus au Liban pour montrer clairement que démocrates et républicains au Congrès sont unis dans leur soutien au peuple libanais, à la stabilité du Liban et à l’avenir glorieux que ce pays assurera aux prochaines générations », a-t-il déclaré, avant de poursuivre : « Notre rencontre a été très positive, et nous avons discuté de certaines initiatives que nous nous apprêtons à soutenir (…). Nous allons revenir à Washington pour souligner devant nos collègues républicains et démocrates la nécessité de soutenir le nouveau gouvernement libanais le plus rapidement possible. » Les congressistes, pour la plupart membres des commissions de la Défense et de la Sécurité et qui visitent le Liban dans le cadre d’une tournée moyen-orientale, ont en outre indiqué avoir évoqué lors de leur visite le parallèle entre les révolutions ukrainienne et géorgienne et « la révolution du cèdre » au Liban. Ils ont également souligné l’importance, pour le pays, d’un « grand leader » comme Saad Hariri, qui « progresse sur les pas de son père », se déclarant « intéressés dans la stabilité, la liberté et l’indépendance du Liban ». « Le peuple américain ne souhaite pas voir de plans américains au Liban. Cela revient au peuple libanais qui prendra lui-même, avec ses dirigeants, la position adéquate », ont-ils ajouté. Par ailleurs, ils ont exprimé leur satisfaction de voir « le gouvernement libanais formé, pour la première fois depuis des décennies, sans le contrôle syrien ». « Les débuts sont prometteurs », ont-ils ajouté. Auparavant, les membres du Congrès s’étaient recueillis devant la tombe de l’ancien Premier ministre assassiné, Rafic Hariri. Les six congressistes se sont ensuite rendus chez le général Michel Aoun à Rabieh. Ils ont discuté avec lui de la situation actuelle, se déclarant prêts à soutenir « le processus démocratique au Liban ».