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Environnement La mesure de la pollution de l’air à Beyrouth, un projet commun libano-français

Un projet commun réalisé par la municipalité de Beyrouth, le Conseil régional Île-de-France (CRIF) et la faculté des sciences de l’Université Saint-Joseph (USJ) pour la mesure de la pollution de l’air à Beyrouth a été mis en place il y a quatre mois. C’est ce projet qui a fait l’objet d’une conférence de presse hier, tenue au siège de la municipalité par Abdel Menhem Ariss, président du conseil municipal de Beyrouth, Fabien Escallier, représentant du CRIF, Jean-Noël Baléo, représentant de l’ambassadeur de France Bernard Émié, et Youssef Toufic Rizk, représentant de l’USJ. M. Ariss a souligné que la municipalité « a pris des mesures depuis quelque temps pour assurer tout le matériel, l’expertise et la technologie nécessaires pour réaliser ce projet de mesure de la pollution de l’air, le premier au Moyen-Orient, avant de notifier les habitants de la capitale des résultats ». Il a estimé que « les résultats mettront les administrations publiques autant que la société civile face à leurs responsabilités dans la question de la qualité de vie du citoyen ». M. Ariss a révélé que les installations de mesures de la pollution de l’air placées jadis sur des poteaux à Beyrouth ont souvent été volées ou détruites. Il a rappelé que ces installations n’ont d’autre utilité que celle pour laquelle elles ont été conçues, et doivent par conséquent être préservées. C’est M. Rizk qui a exposé le projet qui s’articule autour de trois axes : surveiller le taux de pollution de l’air à Beyrouth tout en déterminant la nature et la concentration du polluant, sensibiliser la société civile sur les problèmes de l’environnement et l’encourager à participer efficacement à la lutte contre la pollution, et enfin établir un programme de formation dans le domaine écologique. Pour sa part, M. Baléo a insisté sur la longue coopération entre la Région Île-de-France et la municipalité de Beyrouth dans le cadre de plusieurs projets, notamment la réhabilitation de la Forêt des Pins. Le montant global des aides financières accordées pour le financement de projets de développement s’élève à 1,4 million d’euros, a-t-il expliqué, précisant que le Liban est un des trois principaux pays du monde à bénéficier de l’assistance de la Région Île-de-France. C’est M. Escallier qui devait enfin exposer les projets exécutés avec la municipalité de Beyrouth et préciser leur importance.

Un projet commun réalisé par la municipalité de Beyrouth, le Conseil régional Île-de-France (CRIF) et la faculté des sciences de l’Université Saint-Joseph (USJ) pour la mesure de la pollution de l’air à Beyrouth a été mis en place il y a quatre mois. C’est ce projet qui a fait l’objet d’une conférence de presse hier, tenue au siège de la municipalité par Abdel Menhem...