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Les États-Unis maintiennent la pression sur la Syrie L’affaire des ouvriers syriens alourdit le contentieux entre Beyrouth et Damas

Alors qu’à la frontière syrienne le même paysage désolant continue de s’offrir au regard, le contentieux entre Beyrouth et Damas s’est alourdi d’un nouveau chapitre hier : celui des ouvriers syriens tués ou blessés dans la vague de colère qui a suivi l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Revenant à la charge, Damas a affirmé que 37 ouvriers syriens ont été tués au cours de ces incidents et que 150 sont « handicapés à vie », au moment où Washington maintenait la pression sur Damas, dénonçant devant le Conseil de sécurité le soutien de la Syrie au Hezbollah et critiquant les pratiques syriennes contre le Liban. La Syrie est « bien placée pour savoir ce qui peut faire du tort au Liban », a déclaré le porte-parole du département d’État, Adam Ereli, en réponse aux remarques du Premier ministre syrien Mohammed Naji Otri, selon lequel le désarmement du Hezbollah serait une menace à la « sécurité en Syrie ». « Leur présence a fait du tort aux Libanais. Leurs agissements actuels à la frontière pour gêner les échanges commerciaux font du tort aux Libanais », a-t-il ajouté.

Alors qu’à la frontière syrienne le même paysage désolant continue de s’offrir au regard, le contentieux entre Beyrouth et Damas s’est alourdi d’un nouveau chapitre hier : celui des ouvriers syriens tués ou blessés dans la vague de colère qui a suivi l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Revenant à la charge, Damas a affirmé que 37 ouvriers syriens ont...