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Le chef du parti décide d’interjeter appel L’opposition Kataëb obtient gain de cause, Pakradouni « illégal » sur décision judiciaire

Cela pourrait être le début d’une réconciliation forcée ou d’une crise ouverte au sein du parti Kataëb, mais c’est très certainement le fruit d’efforts judiciaires déployés depuis onze ans par un groupe de vétérans du parti : l’opposition Kataëb, emmenée par Élie Karamé. Le tribunal de première instance de Beyrouth, présidé par le juge Fady Élias, a frappé d’illégalité et d’illégitimité toutes les élections qui ont eu lieu au sein du parti depuis 1989, au terme d’un procès intenté par l’opposition Kataëb en 1994. Le jugement a également précisé que toutes les directions issues de ces élections sont illégales et illégitimes, de même que toutes les décisions prises par ces directions. Il a enfin frappé de nullité la radiation du président Amine Gemayel du parti en 2002. Frappé d’illégalité, le chef du parti Kataëb, Karim Pakradouni, a immédiatement réagi, dénonçant « une menace à l’action démocratique au sein du parti » et « l’existence d’une épée de Damoclès au-dessus des associations de la société civile ». À L’Orient-Le Jour, M. Pakradouni a mis en évidence sa volonté d’interjeter appel, estimant que la décision pourrait « davantage saper qu’accélérer toute possibilité de réconciliation interkataëb ».

Cela pourrait être le début d’une réconciliation forcée ou d’une crise ouverte au sein du parti Kataëb, mais c’est très certainement le fruit d’efforts judiciaires déployés depuis onze ans par un groupe de vétérans du parti : l’opposition Kataëb, emmenée par Élie Karamé. Le tribunal de première instance de Beyrouth, présidé par le juge Fady Élias, a frappé...