La crise ministérielle accable le pays, relève Fatfat

Le bloc du Akkar, composé d’Ahmed Fatfat, Riad Rahhal, Abdallah Hanna, Kassem Abdel Aziz, Azzam Dandachi, Moustapha Hachem et Hadi Hobeiche, a rendu hier une visite protocolaire au métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh. À l’issue de l’entrevue, Fatfat s’est déclaré favorable à un cabinet de technocrates. Rappelant que pour sa part il a toujours préconisé l’interdiction de cumul entre la députation et le ministère. Il a déploré le langage politicien relevé dans la formation du gouvernement, qui contraste avec les discours idéalistes et réformateurs entendus auparavant. Notamment de la part du général Aoun, selon ses dires. Pour souligner que la crise ministérielle accable un pays déjà exsangue sur les plans social et économique. Crise aggravée par la quasi-fermeture des frontières avec la Syrie et la tension relationnelle entre les deux pays. Mgr Audeh a par ailleurs conféré avec le ministre Tarek Mitri. Qui a également souligné que les Libanais auraient souhaité une formation de cabinet bien plus rapide. En dénonçant les attentats, source de grave inquiétude pour le pays. L’ancien ministre Nagi Boustany, reçu ensuite quartier Sursock, a de même stigmatisé l’attentat dirigé contre Élias Murr, se félicitant que le ministre de la Défense ait réchappé par miracle à l’explosion. Et invitant les responsables à traiter le dossier avec diligence, en s’appuyant sur les informations fournies par le ministre Murr, telles qu’elles ont été répercutées par les médias.