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Actualités - CHRONOLOGIE

FORMULE 1 - Le Finlandais de McLaren a cassé deux moteurs en deux semaines Les malheurs de Kimi Raikkonen (photos)

Au volant d’une McLaren-Mercedes réputée supérieure à la Renault de Fernando Alonso, Kimi Raikkonen laisse pourtant son rival s’échapper vers le titre après avoir cassé deux moteurs en deux semaines, à Magny-Cours puis samedi à Silverstone. Alors qu’il ne reste que huit courses sur dix-neuf, Raikkonen compte 26 points de retard sur Alonso. Tant au Grand Prix de France qu’à celui de Grande-Bretagne, dimanche, le Finlandais a cependant limité la casse en finissant juste derrière l’Espagnol, ne lui concédant que deux points à chaque fois, alors que la pénalité de dix places sur la grille pour avoir changé de moteur aurait pu lui coûter beaucoup plus cher. Preuve de l’efficacité de sa monoplace, mais preuve également, selon le pilote, qu’il aurait pu, « dans des circonstances normales », remporter ces deux courses. Si l’on considère les performances de sa flèche d’argent sur les tracés français et britannique, remontée de la 13e à la 2e place la première fois, et de la 12e à la 3e la seconde, on veut bien le croire. Énervement « Sans ces problèmes, nous aurions certainement eu de meilleurs résultats (...) Je ne peux rien faire de plus que piloter de mon mieux en espérant que l’équipe se charge du reste et avance. Ce qui est certain, c’est que nous n’allons pas dans la bonne direction actuellement », regrette Ice Man, qui a laissé échapper à Silverstone de premiers petits signes d’énervement. « Il faut que chacun travaille plus dur pour que ces choses ne se reproduisent plus, réclame-t-il. Ce n’est pas en prenant dix places de pénalité à chaque fois que nous gagnerons le championnat. Nous ne sommes pas rapides au point de pouvoir laisser un tel avantage aux autres. » Le président de Mercedes Motorsport, Norbert Haug, plaide d’ailleurs coupable. « Je suis désolé pour Kimi, a-t-il déclaré. Bien sûr, changer de moteur sur deux Grands Prix consécutifs n’était pas prévu. Je suis persuadé que tout le monde chez Mercedes va travailler très dur et avec beaucoup d’application pour éviter de telles casses dans l’avenir. » David Coulthard (Red Bull-Cosworth) a critiqué l’injustice de cette règle qui pénalise de dix places sur la grille un pilote qui change un moteur n’ayant pas couvert deux week-ends complets de course. « Pénaliser l’équipe au championnat du monde des constructeurs serait plus juste », estime l’Écossais. Accumulation Injuste ou pas, la règle est la même pour tout le monde, et la force de Renault est de disposer d’un ensemble pilote-châssis-moteur-pneus particulièrement homogène, efficace et fiable. Or, sur les onze GP courus cette saison, Raikkonen, lui, a accumulé pépins, casses et erreurs de pilotage. Australie: qualifié en 10e position, il ne démarre pas lors du tour de formation et doit s’élancer des stands, après le départ de la meute. Il finit 8e et Alonso 3e. Malaisie: au cours d’un ravitaillement, les mécaniciens vérifient la pression d’un pneu et cassent la valve. Raikkonen finit 9e à presque un tour du vainqueur... Alonso. Saint-Marin: qualifié en pole position, le Finlandais semble imbattable. Il vole vers une course en cavalier seul, lorsque, au dixième tour, la transmission de sa monoplace cède. Il abandonne à Alonso une victoire qui lui semblait promise. Nürburgring: nouveau cavalier seul de Raikkonen qui restait sur deux victoires à Barcelone et Monaco. Mais dans le dernier tour, une suspension casse, et la flèche d’argent incontrôlable s’abîme dans le gravier. Il s’est avéré que Raikkonen avait fait un gros plat sur un pneu lors d’un freinage aussi violent qu’inutile pour prendre un tour à Jacques Villeneuve, et que les vibrations ainsi provoquées avaient eu raison de la suspension. Alonso encore vainqueur. « Ma tâche se complique course après course », déplore aujourd’hui le pilote finlandais. Mosley propose de rencontrer les pilotes le 1er août à Cannes Le président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) Max Mosley a proposé aux pilotes de Formule 1 une rencontre le 1er août à Cannes (France) pour évoquer les questions sources de différends, comme la sécurité, a annoncé la FIA. « Vous êtes invités à rencontrer le président de la FIA le lundi 1er août à Cannes pour discuter de la sécurité lors des essais privés, des propositions de règlement technique pour le championnat du monde 2008 de Formule 1, des règlements sportifs 2008 et de tout autre sujet », annonce la FIA dans une note transmise aux pilotes et rendue publique en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne. « La réunion se tiendra à condition que la moitié au moins des titulaires de superlicence (indispensable pour piloter une F1, ndlr) confirment leur présence d’ici au vendredi 15 juillet », prévient la note. Mosley avait d’abord refusé une proposition venant des pilotes de les rencontrer vendredi à Silverstone pour discuter des questions de sécurité. Ce même vendredi, le président avait indiqué qu’il voulait inviter les pilotes à le rencontrer « loin des circuits » pour discuter dans la sérénité. Les relations entre Mosley et les pilotes se sont tendues après qu’une grande partie de ceux-ci eurent publiquement défendu, contre la FIA, la position des écuries Michelin à Indianapolis lors du Grand Prix des États-Unis en juin. Sept écuries (Renault, Toyota, McLaren-Mercedes, Williams-BMW, Bar-Honda, Sauber-Petronas et Red Bull-Cosworth) avaient décidé de se retirer pour des raisons de sécurité sur les conseils du manufacturier de pneus. Ce retrait de quatorze des vingt concurrents avait provoqué un véritable fiasco et terni l’image de la F1.

Au volant d’une McLaren-Mercedes réputée supérieure à la Renault de Fernando Alonso, Kimi Raikkonen laisse pourtant son rival s’échapper vers le titre après avoir cassé deux moteurs en deux semaines, à Magny-Cours puis samedi à Silverstone.
Alors qu’il ne reste que huit courses sur dix-neuf, Raikkonen compte 26 points de retard sur Alonso.
Tant au Grand Prix de France qu’à...