Gouvernement - Aoun et Joumblatt mettent de l’eau dans leur vin Un début de déblocage, comme par enchantement

Les signes avant-coureurs avaient déjà commencé à apparaître avant-hier, tard en soirée, comme par enchantement : c’est vers un début d’apaisement et de décrispation que les choses ont en effet évolué hier, entre le chef du PSP, Walid Joumblatt, et le général Michel Aoun. Le député Marwan Hamadé a indiqué hier à la LBCI que des progrès sensibles seraient bientôt réalisés dans la formation du gouvernement. M. Hamadé a indiqué que le Premier ministre désigné, Fouad Siniora, avait reçu des assurances de « toutes les parties » qu’il pouvait reprendre en toute quiétude les négociations en vue d’un cabinet d’unité nationale, loin des diatribes excessives. De son côté, le général Aoun a lui aussi affirmé à la LBCI que l’heure est à la formation d’une équipe homogène et efficace, sur base d’un programme commun qui se traduirait dans la déclaration ministérielle. Cet assainissement, qui n’a pourtant toujours pas été concrétisé par une reprise de contact directe entre le PSP et le CPL, a cependant permis au Premier ministre désigné, Fouad Siniora, de reprendre langue hier avec Michel Aoun. L’objectif étant de relancer la dynamique de formation d’un cabinet de réconciliation nationale. C’est dans ce contexte général que le député FL Georges Adwan a affirmé hier, au terme de consultations juridiques, que le Parlement pouvait se réunir dès demain pour adopter la proposition d’amnistie pouvant libérer Samir Geagea.