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Actualités - CHRONOLOGIE

Geagea dispose désormais d’une télévision dans sa cellule Le bloc FL exige une session parlementaire extraordinaire pour voter la loi d’amnistie

Le bloc parlementaire des Forces libanaises, dont les membres se sont réunis hier au domicile de Samir Geagea, s’est déclaré « surpris » de voir la question de la libération de ce dernier ne pas figurer à l’ordre du jour de la séance parlementaire originellement prévue hier. Le bloc FL a exigé ainsi la tenue d’une session extraordinaire de la Chambre afin que la loi d’amnistie puisse voir le jour. « Il est surprenant que le décret appelant à la tenue d’une séance extraordinaire ait uniquement prévu l’élection des membres des différentes commissions parlementaires », ont ajouté les députés, précisant que la loi d’amnistie en question revêt un caractère d’urgence « du fait de sa nature nationale et politique ». Il semble que ce décret vise en fait à empêcher la mise en liberté du chef FL, ont-ils également dit, rappelant que les détenus des affaires de Denniyé et de Majdel Anjar sont également concernés par le débat. Formulant une série de revendications, ils ont exigé l’ouverture d’une session parlementaire extraordinaire qui permettra, lors de la première séance, de voter la loi d’amnistie libérant Geagea et qui devra être mise en application « le plus vite possible » afin de mettre un terme à l’injustice dont est victime le leader FL. Des mesures qu’imposent, selon eux, la nature démocratique du régime existant actuellement au Liban, la fin de la tutelle qui empêchait auparavant de prendre de telles décisions nationales, et l’existence d’une majorité parlementaire qui vient de signer une pétition en ce sens. Enfin, le bloc a salué la position de ses « alliés », le Bloc du futur, le PSP, le bloc tripolitain et le Rassemblement de Kornet Chehwane, ainsi que « tous les députés qui se sont déclarés solidaires à ce sujet », une position qui a abouti au report de la séance parlementaire prévue hier. Par ailleurs, la LBCI a indiqué hier que M. Geagea dispose désormais, et pour la première fois depuis son incarcération en 1994, d’un poste de télévision à l’intérieur de sa cellule. Roger Eddé : La communauté chiite ne doit pas prendre la relève des Syriens… Une réunion a regroupé hier au domicile de Roger Eddé l’ambassadeur de France, Bernard Émié, les députés Misbah Ahdab et Jawad Boulos, ainsi que le candidat malheureux aux élections à Tripoli, Fayez Karam, le juge Béchara Matta et Nehmé Georges Frem. Selon M. Eddé, cette rencontre est la première d’une série destinée à permettre à toutes les parties de discuter de la meilleure façon d’aborder l’application des points restants de la 1559. Devant ses invités, M. Eddé a précisé qu’il n’est pas permis qu’une communauté, même si elle est libanaise, prenne le relais de la Syrie et exerce son hégémonie sur les autres. M. Eddé a nommément critiqué les chiites, précisant que non contents d’imposer Nabih Berry à la présidence de la Chambre, ils exigent maintenant le portefeuille des Affaires étrangères, provoquant ainsi des réactions chez les autres confessions. « On dirait qu’on se trouve face à une fédération de confessions », a déclaré M. Eddé, qui a ajouté que si on veut choisir la fédération, il faut en discuter franchement et aboutir à un accord de la part de toutes les confessions et parties libanaises.
Le bloc parlementaire des Forces libanaises, dont les membres se sont réunis hier au domicile de Samir Geagea, s’est déclaré « surpris » de voir la question de la libération de ce dernier ne pas figurer à l’ordre du jour de la séance parlementaire originellement prévue hier. Le bloc FL a exigé ainsi la tenue d’une session extraordinaire de la Chambre afin que la loi d’amnistie...