Rechercher
Rechercher

Actualités

À Farra Design Center, jusqu’au 23 juillet Diana Zeineddine al-Hourani, entre beauté et luxuriance (photo)

«C’était le temps des fleurs». Pour Diana Zeineddine al- Hourani, qui expose à Farra Design Center jusqu’au 23 juillet, c’est aussi le temps de l’abstrait. Cent toiles environ (acrylique sur tissu), reflétant des images d’un passé heureux et la vision d’un présent plus chagrin. « Il m’est impossible, disait André Breton, de considérer un tableau autrement que comme une fenêtre, dont le souci est de savoir sur quoi elle donne.» La fenêtre de Diana al-Hourani donne sur les souvenirs d’une enfance heureuse à Nabatieh, son village natal du Sud, passée à s’inspirer de la flore sauvage de la région. Violettes, coquelicots et lys, ou encore tournesols et roses foisonnent dans ses tableaux grand format et envahissent son champ visuel. Contraste frappant avec l’abstrait, genre vers lequel elle s’est tournée il y a quelque temps, après une tragédie qui l’a durement frappée. À travers des éclaboussures de couleurs sombres et des hachures de pinceau qui balaient la toile perce une profonde douleur. Se remettant toujours en question et optant pour l’abstrait après le pointillisme tout en passant par le surréalisme, l’artiste découvre enfin sa technique qui lui offre souplesse et malléabilité. Ses œuvres font preuve d’une sensibilité exacerbée et d’une authenticité réelle. Parfois, dans la confusion des couleurs, transparaît un cheval qui vole, un couple qui s’étreint ou un bateau ivre. Ces images de folle insouciance ne font que rejoindre celles, plus gaies, des fleurs de son passé. Colette KHALAF

«C’était le temps des fleurs». Pour Diana Zeineddine al- Hourani, qui expose à Farra Design Center jusqu’au 23 juillet, c’est aussi le temps de l’abstrait. Cent toiles environ (acrylique sur tissu), reflétant des images d’un passé heureux et la vision d’un présent plus chagrin.
« Il m’est impossible, disait André Breton, de considérer un tableau autrement que comme une...