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BILLET Acte de déchet

En Irak, le nabot codinausore a été défenestré de sa tour de Babel. En Palestine, le Sharongnard continue de vampiriser un Abou-Mazen anémié. En Égypte, le Husni béni-oui-oui se perd dans les dédales de son autocratie pyramidale. En Perse, Khatami (délirant) se retrouve sur le tatami. À Berlin, le chandelier allemand souffle sa septième bougie à la tête des lander. À Londres, le blaireau remporte les élections sur le fil du rasoir. À Rome, le Silvio de service a la berlue depuis qu’il n’est plus aseptisé contre les scandales. À Madrid, Zapata...tero se coince déjà les doigts dans l’espagnolette basque. À Paris, le jackpot fait tilt avec l’ex-croupier de France. Depuis son cagibi, le tsar Vladimir patine sur le verglas tchétchène. Dans son Palais de verre, le Kofi sans sucre ânonne et boit sa tasse aux quatre coins des mers (Onu soit qui mal y pense). À Washington, la bannière étiolée pâlit depuis que ce n’est plus God, mais l’oncle George qui « blesse » America. D’autant plus que ce qui inquiète le monde libre, ce n’est pas la présence d’ADM à Bagdad, mais bien l’absence d’ADN dans les chromosomes du noyau cellulaire des néoconservateurs. Mais quid du Liban ? Au Liban, après les odieux assassinats de Hariri, Fleihane, Kassir et Haoui, on retrouve trois responsables : le premier réside bien plus qu’il ne préside, le second vocifère plutôt qu’il ne légifère et le troisième s’évertue à ne pas perdre sa vertu. Après le départ des trente sinistres coincés dans un cabinet où ils confondaient lavabo et bidet et dont les zizanies alimentaient généreusement les égouts de la capitale, voilà qu’on vient d’organiser des déjections législatives qui ont ramené 128 dépotés, asphyxiés dans une chambre à air pollué. 128 élus, dont un ramassis naufragé made in KC, des résidus vixit de Aïn Tiné, une ribambelle de veuves éplorées ou de mater dolorosa, un bataillon d’anciens hauts gradés, assez dégradés, une escouade de godelureaux lustrés jusqu’à la moelle et, enfin, une poignée de suppôts assujettis au nouveau marquis de Saad. Le tout submergé par le tsunami donquichotesque de Rabieh ou le jusant ubuesque de Moukhtara. Sans oublier toutefois l’apparition des néobienfaiteurs : le terrible Lord Larcin qui fait main basse sur la volonté populaire, le missionnaire Bernard dont le slogan est : Emiez-vous les uns les autres » et l’inquisiteur Feltman qui a pour devise (en plus du dollar) : « J’effraie tout le monde », surtout le Sayed qui vient de libeller le Liban-Sud au nom d’Allah. Quant aux voisins d’à côté, après avoir reconduit le locataire de Baabda, ils viennent d’être piteusement éconduits jusqu’à la frontière, la tête bien baas. Et le pauvre citoyen qui expire et n’aspire plus qu’à une seule chose : qu’on lui signe son acte de déchet. Cordialement vôtre, Nahi LAHOUD

En Irak, le nabot codinausore a été défenestré de sa tour de Babel. En Palestine, le Sharongnard continue de vampiriser un Abou-Mazen anémié. En Égypte, le Husni béni-oui-oui se perd dans les dédales de son autocratie pyramidale. En Perse, Khatami (délirant) se retrouve sur le tatami. À Berlin, le chandelier allemand souffle sa septième bougie à la tête des lander. À Londres, le...