Rizk dément avoir accordé une entrevue à un journal israélien

L’ancien ministre de l’Information, Charles Rizk, a démenti hier avoir accordé une entrevue exclusive au quotidien israélien Maariv. Le journal avait indiqué hier matin avoir obtenu, par le biais de son correspondant à Paris, un entretien avec M. Rizk, une information également publiée sur son site Internet. Le ministre a affirmé que ses propos « tels que transmis par le journaliste ont été tenus lors d’une conférence de presse » organisée hier dans la capitale française « sur invitation du Club de presse arabe, et en présence de l’ambassadrice du Liban en France, Sylvie Fadlallah, et d’environ quarante journalistes libanais, arabes et étrangers ». « Le journaliste en question était peut-être présent », a-t-il ajouté, alors que le club a précisé que l’ancien ministre n’a effectivement donné aucune entrevue à qui que ce soit. Par ailleurs, M Rizk a estimé hier sur Radio-Monte-Carlo que « le Parlement ne peut pas réduire la durée du mandat du président de la République, puisqu’une telle réduction irait à l’encontre de la Constitution ». Qualifiant le Premier ministre désigné, Fouad Siniora, « d’homme d’État de première classe », il a également souligné « l’intelligence politique » du président de la Chambre, Nabih Berry, qui a, selon lui « assimilé les changements intervenus sur la scène libanaise, adoptant ainsi de nouvelles positions qui ont abouti à sa réélection à la tête du Parlement ».