ÉLECTRICITÉ Encore davantage de rationnement dû au retard d’un navire de fuel, annonce l’EDL

Jusqu’à quand une institution aussi importante pour la vie quotidienne des citoyens que l’Électricité du Liban (EDL) sera-t-elle condamnée à être gérée comme une petite épicerie ? Est-ce possible que, comme chaque été, les responsables de l’EDL annoncent candidement à la population des heures supplémentaires de rationnement parce que… « le navire de fuel n’est pas arrivé à temps » ? Le concept de fuel de réserve leur est-il donc si étranger ? Que faudrait-il faire pour que ces responsables sachent prévenir les besoins de leur institution et de la population ? Ou est-ce si difficile de se souvenir chaque année qu’avec l’arrivée de la saison chaude, la consommation en électricité augmente ? Sachant que l’approvisionnement est loin d’être discontinu même en hiver, où le courant a une fâcheuse tendance à se couper dès qu’il pleut. En effet, l’EDL a annoncé hier que, en raison du retard d’un navire de fuel qui aurait dû arriver le 22 juin pour alimenter les centrales de Zouk et de Jieh, elle se trouvait dans l’obligation de réduire la production dans ces centrales et, par conséquent, d’augmenter les heures de rationnement, bien que les fonds nécessaires aient été alloués pour ce faire, a précisé la compagnie. Le Beyrouth administratif excepté, toutes les régions connaîtront un cycle de quatre heures de courant suivies de quatre autres heures de coupure. Ce programme de rationnement durera jusqu’au 30 juin, date de l’arrivée – en principe – d’un autre navire de fuel.