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Actualités - CHRONOLOGIE

La terreur et l’intimidation doivent cesser, déclare Émié

L’ambassadeur de France, Bernard Émié, a souligné hier la volonté de la France de voir les parties à l’origine des attentats qui ont coûté la vie à Samir Kassir et à Georges Haoui « sanctionnées », rejetant, comme l’avait fait mercredi le Conseil de sécurité, toute forme « d’intimidation » contre les Libanais. « Au lendemain de l’assassinat de Samir Kassir, c’est Georges Haoui (…) qui a été tué lâchement. En ce jour des obsèques, je souhaite redire la détermination de la France à ce que les coupables de ces actes odieux soient retrouvés, jugés et punis, et que cette terreur et cette intimidation cessent au Liban », a déclaré l’ambassadeur de France. M. Émié, qui a tenu ces propos lors de son allocution prononcée à l’occasion de la remise des diplômes de fin de scolarité aux élèves du Grand Lycée franco-libanais de Beyrouth, avait auparavant rendu un vibrant hommage à Samir Kassir. « Je pense surtout à un ancien élève de ce lycée qui étudia de 1964 à 1979 (…). Ce brillant élève, cet ardent et passionné défenseur de l’indépendance et de la liberté, Samir Kassir, a été assassiné en plein cœur de Beyrouth, justement parce qu’il défendait la justice et la liberté pour son pays et qu’il promouvait les valeurs universelles apprises dans ce lycée, les valeurs de la France », a affirmé M. Émié, avant d’inviter les assistants à respecter une minute de silence à sa mémoire et à « méditer son action ». « Pour rendre hommage à la mémoire de Samir Kassir, je souhaite qu’une salle, une cour ou un espace de ce lycée porte le nom de Samir », a-t-il ajouté. Et de poursuivre : « Vous avez vécu, au cours de ces six premiers mois au Liban, une période tragique mais aussi historique. Quelques mois après la tentative d’assassinat contre Marwan Hamadé, ancien ministre mais également ancien élève du Grand Lycée, la disparition dramatique de l’ancien président du Conseil des ministres, Rafic Hariri, a modifié le cours de l’histoire de ce pays. Son assassinat a immensément affecté la France. Rafic Hariri était un grand ami de notre pays, un grand ami de sa culture, de sa civilisation. » M. Émié a ensuite indiqué que « le sacrifice de Rafic Hariri, de Bassel Fleyhane et de leurs compagnons, de Samir Kassir et de Georges Haoui, ne sera pas vain. Car c’est avec la force de la nouvelle génération que vous représentez que le Liban saura se relever, transformer l’essai de cette transition démocratique et construire, par la volonté de ses fils, un avenir pour que tous puissent vivre ensemble en coexistence, en harmonie et en paix ». Il a conclu en disant : « Permettez-moi de vous dire combien la France a confiance en l’avenir du Liban, en la capacité de sa jeunesse à se dévouer au bien commun, en sa volonté de rebâtir et de construire une nation, et en sa capacité de façonner elle-même le Liban de demain. »
L’ambassadeur de France, Bernard Émié, a souligné hier la volonté de la France de voir les parties à l’origine des attentats qui ont coûté la vie à Samir Kassir et à Georges Haoui « sanctionnées », rejetant, comme l’avait fait mercredi le Conseil de sécurité, toute forme « d’intimidation » contre les Libanais.
« Au lendemain de l’assassinat de Samir Kassir, c’est...