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Actualités - CHRONOLOGIE

Justice Wehbé et Khattab interrogés hier, soutenus par de nombreux officiels

En présence d’un nombre d’hommes politiques opposants et de partisans du Courant du futur, le journaliste Zahi Wehbé, et le directeur du quotidien al-Moustaqbal, Toufic Khattab, ont été interrogés hier par le juge d’instruction de Beyrouth Abdel Rahim Hammoud, dans l’affaire de l’article intitulé « Fakhamat al-Qatel » (« Son Excellence le tueur »), écrit par M. Wehbé, et considéré comme mettant en cause le président de la République. Les deux hommes sont accusés de « diffamation, d’atteinte à la présidence de la République et à la dignité du président ». À l’issue de l’interrogatoire, quelque deux heures plus tard, MM Wehbé et Khattab, qui étaient accompagnés de leurs avocats Fouad Chbaqlo et Hamadé Hamadé, ont été libérés sous caution d’élection de domicile. Selon un communiqué de l’Ordre des journalistes, le juge Hammoud aurait clos l’enquête et transféré le dossier à la cour d’appel où il devrait être étudié à partir d’aujourd’hui. Le président de l’Ordre des journalistes, Melhem Karam, s’est rendu hier au Palais de justice en compagnie des avocats de l’Ordre, Antoine Houaiss, Mirna Zakkour et Wassim Fahed. Ils ont été rejoints par les députés Walid Eido, Atef Majdalani, Serge Ter Sarkissian, Ammar Houry, Élias Atallah et Waël Bou Faour. Pour sa part, M. Karam s’est entretenu avec le procureur général près la cour d’appel, le juge Joseph Maamari, ainsi qu’avec le juge Hammoud, pour leur transmettre « le souci permanent de la presse concernant la liberté d’expression et la confiance dans la justice ». Avant d’être interrogé par le juge, M. Wehbé s’est demandé pourquoi « ceux qui ont relancé le procès contre lui, pour un article plus métaphysique que politique, n’ont pas en fait relancé les enquêtes et les procès contre les tueurs ». À sa sortie, acclamé par les partisans, il a déclaré avoir simplement répondu au juge que son article « est dirigé contre le meurtre et les meurtriers, en tout temps et lieu, dans un style imagé ». Me Chbaqlo a déclaré espérer un acquittement, vu la nature purement métaphysique de l’article. Quant à M. Eido, il a considéré que « le procès se déroule normalement ». Non-lieu pour l’homme d’affaires Élie Khalil MM. Joseph Aboucharaf et Roger Daher ont tenu une conférence de presse conjointe, au Club de la presse, pour éclaircir, aux yeux de l’opinion, le cas de leurs clients, l’homme d’affaires libanais Élie Khalil et son compagnon, Karim Fallaha. Accusés par le gouvernement de la Guinée équatoriale de tentative de coup d’État et de tentative d’assassinat du président de la Guinée équatoriale, les deux hommes ont été innocentés des charges lancées contre eux par le régime de Malabo. Le non-lieu pour insuffisance de preuves a été prononcé par Mme Rabiha Ammache-Kaddoura, en sa qualité de procureur général près la Cour de cassation, en date du 11 avril 2005. La plainte du gouvernement de Guinée équatoriale avait été transmise à Beyrouth début 2005. Pour l’appuyer, les ministres de la Justice et des Affaires étrangères, ainsi que le procureur général de Guinée équatoriale, étaient venus à Beyrouth. Les poursuites ont été engagées par le gouvernement de Malabo en raison des liens d’amitié qui liaient M. Khalil à l’un des opposants au régime, a précisé M. Aboucharaf. Samir Kantar appelle ses parents de sa prison israélienne Samir Kantar, doyen des prisonniers libanais dans les geôles israéliennes, a appelé hier au téléphone sa famille au Liban. Durant la communication, Kantar a condamné l’assassinat de l’ancien secrétaire général du Parti communiste, Georges Haoui. Il a aussi dénoncé toute la série d’attentats qui ont lieu depuis septembre dernier au Liban, soulignant que « ces crimes ne devraient pas rester impunis ». Kantar a informé sa famille que les visites lui ont été récemment interdites. Le doyen des prisonniers libanais a annoncé cependant que la direction des prisons israéliennes lui a permis de donner une interview télévisée à une agence de presse. Elle sera diffusée par les chaînes arabes et israéliennes. Soulignons que depuis sa détention en 1979, Samir Kantar a appelé sa famille trois fois au téléphone. Le contact d’hier est le premier depuis cinq ans.
En présence d’un nombre d’hommes politiques opposants et de partisans du Courant du futur, le journaliste Zahi Wehbé, et le directeur du quotidien al-Moustaqbal, Toufic Khattab, ont été interrogés hier par le juge d’instruction de Beyrouth Abdel Rahim Hammoud, dans l’affaire de l’article intitulé « Fakhamat al-Qatel » (« Son Excellence le tueur »), écrit par M. Wehbé, et...