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Actualités - CHRONOLOGIE

Veillée aux bougies, à Achrafieh, pour Samir Kassir Obsèques solennelles aujourd’hui, pour l’ancien secrétaire général du PCL (Photo)

Le Liban fera des adieux solennels aujourd’hui à l’ancien secrétaire général du PCL, assassiné mardi dans l’explosion d’une charge placée sous son véhicule, et dont les obsèques sont prévues à 14 heures en l’église Saint-Georges des grecs-orthodoxes, place de l’Étoile. Le convoi funéraire, lui, s’ébranlera de l’Hôpital de l’Université américaine, à 13 heures. À la fin de la cérémonie religieuse, la dépouille mortelle sera transportée à Bteghrine, son village natal, pour y être ensevelie. Une émouvante veillée aux bougies a été organisée hier soir, pour le journaliste et penseur Samir Kassir, assassiné dans les mêmes conditions que Georges Haoui, voici une vingtaine de jours, par des tueurs en série jusqu’à présent insaisissables. La veillée s’est tenue sur les lieux où Kassir a été assassiné, en présence notamment de l’épouse de ce dernier, Gisèle, du secrétaire général de la Gauche démocratique, Élias Atallah, et d’une foule de jeunes et de moins jeunes, venus manifester leur indignation, leur douleur et leur frustration. En cours de journée, un défilé ininterrompu avait été enregistré au domicile de Georges Haoui, dont la figure ne cesse de grandir au fur et à mesure que les témoignages sur son engagement et son amour pour un Liban indépendant de toute tutelle et de toute occupation se multiplient. Ces témoignages viennent de tous les côtés. Le général Antoine Saad a fait ses adieux « au cher Georges Haoui, dont la disparition prive le Liban d’un militant d’une stature exceptionnelle qui a œuvré pour la libération du Liban de l’occupation et du joug de la tutelle étrangère ». L’ancien député Imad Jaber, pour sa part, a considéré que l’attentat contre Haoui a visé « un des grands champions du dialogue et de la réconciliation, et l’un des premiers symboles de la résistance à l’ennemi sioniste ». « On veut empêcher le Liban de s’engager dans une période de stabilité », a dit de son côté le député réélu Henri Hélou, qui est persuadé que la série noire des assassinats entamée avec l’attentat contre Marwan Hamadé, le 1er octobre 2004, a pour but de pousser les Libanais à la discorde. M. Hélou a en outre souhaité que chaque communauté n’ait pas son propre chef, mais que « les chefs que les Libanais se donnent soient pour tous ». Haoui a également été pleuré par l’ancien député Wagih Baarini, le parti Waad de Gina Hobeika, le Parti arabe démocrate, la Rencontre metniote, la Ligue des travailleurs, le père Joseph Azzi, président de la municipalité de Jadra, l’Association des industriels, le Cénacle économique, le Rassemblement des femmes chefs d’entreprise, le syndicat des employés de la Régie, le syndicat des imprimeurs, le centre de réhabilitation de Khyam, le Conseil de la femme libanaise, l’Association libanaise pour la santé et la direction du PCL. Communiqué de la famille La famille de Georges Haoui a publié un communiqué indigné, dans lequel elle s’en est prise au général Michel Aoun. Dans une déclaration faite la veille, le député avait affirmé que l’ancien secrétaire général du PCL pouvait avoir été éliminé dans le cadre de « règlements de comptes après les événements des trente dernières années ». Par ailleurs, le centre d’informations de l’Onu à Beyrouth a démenti des informations de presse affirmant que M. Haoui a « longuement rencontré » les membres de la commission internationale d’enquête dans l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri, peu avant son assassinat.
Le Liban fera des adieux solennels aujourd’hui à l’ancien secrétaire général du PCL, assassiné mardi dans l’explosion d’une charge placée sous son véhicule, et dont les obsèques sont prévues à 14 heures en l’église Saint-Georges des grecs-orthodoxes, place de l’Étoile. Le convoi funéraire, lui, s’ébranlera de l’Hôpital de l’Université américaine, à 13 heures....