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Exécutif - Le Premier ministre a remis la démission de son gouvernement à Lahoud Mikati tire sa révérence sur un auto-satisfecit

Conformément à l’article 69 C (Constitution), alinéa E du premier paragraphe, le gouvernement est considéré démissionnaire avec le commencement du mandat de la nouvelle Assemblée, daté du 21 juin. C’est ce que rappelle une circulaire de la présidence de la République, qui remercie le cabinet sortant pour ses réalisations. Le président Nagib Mikati s’est donc rendu hier auprès du chef de l’État, qui l’a naturellement chargé de continuer à expédier les affaires courantes, jusqu’à la désignation d’un nouveau cabinet. Au sortir de Baabda, Mikati, après avoir glissé une phrase de convenance sur les rapports de travail satisfaisants avec le régime, s’est décerné un satisfecit détaillé, répétant que son gouvernement a tenu parole, en organisant un scrutin transparent dans les délais. Il a rendu hommage au passage au civisme des citoyens, à leur sens de la démocratie, à leur attachement aux libertés comme à la paix. Il a souligné le fair-play des délégués, des scrutateurs désignés par les candidats. Pour redire que son gouvernement a œuvré dans un esprit institutionnel comme une équipe de travail bien soudée. En relevant que s’il y a eu parti pris, c’est uniquement pour l’État et pour son édification. Prié de dire s’il pensait se succéder à lui-même, Nagib Mikati a répondu en affirmant que pour lui l’important est d’œuvrer pour le pays comme pour l’État. Il a fait référence à ce qu’il appelle le Pacte de Beyrouth pour estimer que le pouvoir, quels qu’en soient les titulaires, doit nécessairement suivre la voie ainsi tracée. Soulignant qu’il faut faire montre de sérieux, en vue d’une coopération fructueuse, en termes d’assistances, avec la communauté internationale. Il faut donc, selon ses dires, bien préparer les examens, en initiant la réforme requise, qui doit sourdre de la société libanaise et de ses experts. Revenant à la charge concernant le Sérail, les reporters présents ont rappelé à Mikati que Saad Hariri ne serait pas disposé à coopérer avec le régime. Autrement dit, qu’il ne voudrait pas diriger un gouvernement sous le président Lahoud. Ils ont ajouté que la communauté internationale insiste de plus belle pour l’application effective de la 1559, lui demandant donc s’il serait prêt à endosser de nouveau la responsabilité. Il a répondu, au sujet de Hariri, qu’il ne peut commenter, ni positivement ni négativement, les positions d’une personne déterminée, affirmant qu’il respecte tout le monde, que tout le monde a des capacités et qu’il faut tous coopérer. Au sujet du désarmement du Hezbollah, il a indiqué que des contacts sont établis avec les instances internationales et avec les grandes puissances pour bien faire comprendre le point de vue du Liban. D’autant que les questions diplomatiques se règlent par les voies diplomatiques et par le dialogue, a-t-il dit. Un dialogue avec ces nations, comme entre Libanais, a-t-il précisé. Enfin, au sujet de la sécurité, le président Mikati a affirmé que les grandes puissances autant que le Liban considèrent la paix civile dans ce pays comme une priorité absolue.
Conformément à l’article 69 C (Constitution), alinéa E du premier paragraphe, le gouvernement est considéré démissionnaire avec le commencement du mandat de la nouvelle Assemblée, daté du 21 juin. C’est ce que rappelle une circulaire de la présidence de la République, qui remercie le cabinet sortant pour ses réalisations. Le président Nagib Mikati s’est donc rendu hier auprès...