Edmond Naïm de permanence, place de l’Étoile, à partir d’aujourd’hui Élection du président de la Chambre le 28 juin

Le doyen de la Chambre nouvellement élue, M. Edmond Naïm (Forces libanaises), sera de permanence à la Chambre à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la tenue de la première séance plénière de l’Assemblée, mardi 28 juin à 10 heures, pour l’élection du président de la Chambre, de son vice-président, de deux secrétaires et de trois commissaires. Ce scénario a été convenu hier entre M. Naïm et le président de la Chambre sortante, Nabih Berry, à l’issue d’un entretien à Aïn el-Tiné. M. Naïm a précisé que, sur le plan de la procédure, la formation du nouveau gouvernement doit précéder la convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée, laquelle pourra voter un amendement à la loi d’amnistie dont bénéficierait le chef des Forces libanaises , Samir Geagea, « ainsi que d’autres personnes poursuivies en justice ». Existe-t-il des garanties que le gouvernement convoquera la Chambre à une session extraordinaire ? se sont interrogés les journalistes. « La question est pertinente, a répondu M. Naïm. La Constitution prévoit que le gouvernement est tenu d’ouvrir une session extraordinaire, à la demande d’un groupe de députés. Je souhaite, pour ma part, que la Constitution soit amendée sur ce point et que l’ouverture d’une session extraordinaire soit du ressort de l’Assemblée, qui est plus à même de savoir si cette session est nécessaire ou pas. » Le doyen de la Chambre a confirmé par ailleurs que point n’est besoin de se porter candidat à la présidence de la Chambre, pour être élu, ajoutant que personne n’avait fait acte de candidature. Répondant au général Michel Aoun qui avait contesté la représentativité de la nouvelle Chambre, après les élections au Liban-Nord, M. Naïm a affirmé : « À mon sens, et contrairement à ce que pense le général Michel Aoun, la nouvelle Chambre a été élue par le peuple et représente le peuple. Si des recours en invalidation existent, ils peuvent être soumis au Conseil constitutionnel, qui en jugera à la lumière des lois en vigueur. » Interrogé sur ses préférences, concernant le nouveau président de la Chambre, M. Naïm a indiqué qu’il s’en tiendra à la candidature que les Forces libanaises décideront d’avancer, après concertations.