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Samir Kassir le 2 juin, Georges Haoui hier, une même méthode d’assassinat Le 14 mars dans la ligne de mire des tueurs Washington lie indirectement le meurtre à la Syrie(photo)

Vingt jours. C’est approximativement le temps de répit que les assassins de Samir Kassir ont laissé aux Libanais avant de frapper une nouvelle fois hier, signant de la même griffe l’acte terroriste qui a coûté la vie à l’ancien secrétaire général du PCL, Georges Haoui, à Wata el-Mousseitbé. L’ex-responsable communiste a en effet été victime d’une charge explosive de 400 grammes placée dans sa voiture, sous son siège, et qui a été actionnée à distance alors qu’il venait de quitter son domicile pour une réunion avec le député élu Élias Atallah. Un scénario en tous points identique à celui qui avait emporté le journaliste Samir Kassir, le 2 juin. Avec Georges Haoui, le Liban perd l’une des figures qui avaient dénoncé, avec courage et pugnacité, les excès du régime sécuritaire libano-syrien, surtout ces derniers mois. Plus que jamais, comme avec Samir Kassir, c’est le 14 mars et ses artisans qui se retrouvent aujourd’hui dans la ligne de mire des tueurs. L’assassinat de Georges Haoui a suscité de très vives réactions au double plan local et international. Washington a réagi avec une fermeté inhabituelle, liant indirectement le meurtre du dirigeant communiste à la Syrie. La secrétaire d’État US, Condoleezza Rice, a ainsi appelé Damas à cesser ses activités de déstabilisation au Liban. D’autres capitales internationales, comme Paris et Londres, ainsi que l’Onu ont également stigmatisé l’attentat.

Vingt jours. C’est approximativement le temps de répit que les assassins de Samir Kassir ont laissé aux Libanais avant de frapper une nouvelle fois hier, signant de la même griffe l’acte terroriste qui a coûté la vie à l’ancien secrétaire général du PCL, Georges Haoui, à Wata el-Mousseitbé. L’ex-responsable communiste a en effet été victime d’une charge explosive de 400...