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Ultime meeting de Hariri au Akkar : une nette distinction entre l’armée et les services

C’est entre la soumission ou la liberté, l’indépendance ou le suivisme, l’unité ou la division du pays que les électeurs du Akkar, de Denniyé et de Bécharré devront choisir dimanche prochain, selon chacune des deux listes en présence. C’est en tous les cas le choix que leur a offert Saad Hariri lors d’un festival populaire organisé hier en grande pompe à Bnine, au Akkar. Devant une foule dense, le député de Beyrouth a enflammé le public sur le thème de la « fidélité au projet de Rafic Hariri » et fustigé ses pourfendeurs. Entouré des membres de la liste de l’Unité nationale, notamment Ahmed Fatfat, Riyad Rahhal, Hadi Hobeich et Kassem Abdel Aziz, M. Hariri a lancé une attaque frontale contre les membres de la liste adverse présidée par Sleimane Frangié, les accusant d’être « des candidats et des ministres des renseignements », « des symboles de la tutelle, du suivisme et de l’humiliation ». « Nous savons pertinemment que les résidus du régime sécuritaire corrompu continuent de rôder autour de vous, en vous murmurant à l’oreille que nous voulons porter atteinte à l’armée », a-t-il dit. S’adressant aux membres de l’institution militaire à leurs familles, il a poursuivi : « Que ce soit clair pour tous, nous faisons une nette distinction entre l’armée libanaise héroïque et entre le régime sécuritaire corrompu. L’armée est pour toute la nation, alors que le régime sécuritaire est au service de la bande des corrompus », a-t-il insisté. Saad Hariri a en outre dénoncé la perquisition qui avait été effectuée, deux mois avant l’assassinat de son père, au siège d’une association caritative dans le cadre de l’affaire des dons de bidons d’huile, accusant les responsables « d’avoir voulu interdire la zakate (le don aux pauvres) ». « Ceux qui s’en sont pris par le passé au patriarche maronite Nasrallah Sfeir ont tenté aujourd’hui de s’en prendre à nos références religieuses », a ajouté le député avant de mettre en garde « tous ceux qui cherchent à porter atteinte à une communauté donnée, quelle qu’elle soit ». L’orateur n’a pas manqué de rendre hommage aux parents des détenus de Denniyé qui, a-t-il dit, « attendent toujours la libération de leurs fils ». Et de conclure que « ceux qui ont empêché Rafic Hariri de réaliser ses projets au Liban-Nord ne pourront plus aujourd’hui nous interdire de poursuivre son projet ».
C’est entre la soumission ou la liberté, l’indépendance ou le suivisme, l’unité ou la division du pays que les électeurs du Akkar, de Denniyé et de Bécharré devront choisir dimanche prochain, selon chacune des deux listes en présence. C’est en tous les cas le choix que leur a offert Saad Hariri lors d’un festival populaire organisé hier en grande pompe à Bnine, au Akkar....