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Actualités - CHRONOLOGIE

Rencontre surprise Aoun-Hoss à Beyrouth après une rupture de 16 ans De Tripoli au Akkar, l’outrance verbale avant le sprint final (Photo)

À deux jours de la dernière étape des législatives, qui aura lieu demain au Liban-Nord, les tentatives de mobilisation populaire étaient à leur paroxysme hier, avec deux listes rivales – celles de la volonté populaire (soutenue par le CPL et Sleimane Frangié) et de l’Unité nationale (soutenue par le Courant du futur) –, qui ont tenté jusqu’au bout d’attirer le maximum d’électeurs répartis presque à égalité entre chrétiens et musulmans. Dans cette guerre à outrance que se livrent les deux camps adverses pour atteindre un même objectif – accéder au Parlement avec le bloc le plus important possible –, toutes les accusations ont été lancées, même celles, qui, en temps normal, auraient envoyé leurs auteurs devant les tribunaux. « Ceux qui s’en sont pris par le passé au patriarche Sfeir tentent aujourd’hui de s’en prendre à nos lieux religieux », a affirmé Saad Hariri lors d’un imposant meeting électoral au Akkar, mettant en garde « ceux qui essaient de porter atteinte à une communauté donnée ». « De quelles réformes parlent-ils alors qu’ils ont corrompu le pays et tentent jusqu’à présent d’acheter les voix des électeurs ? » a rétorqué Gebrane Bassil, candidat aouniste, lors d’un meeting monstre organisé de toute évidence, par défi, sur le site même où la liste pro-Hariri avait tenu le sien la veille. Dans le même temps, les échanges d’accusations entre candidats rivaux se poursuivaient en soirée sur les antennes des télévisions, et l’électeur du Liban-Nord devra se contenter de « l’éloquence » outrancière des candidats aux 28 sièges qui restent à pourvoir pour faire son choix dimanche, au lieu de le fonder sur les programmes qui sont censés lui être présentés.
À deux jours de la dernière étape des législatives, qui aura lieu demain au Liban-Nord, les tentatives de mobilisation populaire étaient à leur paroxysme hier, avec deux listes rivales – celles de la volonté populaire (soutenue par le CPL et Sleimane Frangié) et de l’Unité nationale (soutenue par le Courant du futur) –, qui ont tenté jusqu’au bout d’attirer le maximum...