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Skaff se défend de toute servilité à l’égard des SR syriens

Répondant à Nicolas Fattouche, son rival de la liste appuyée par le Courant du futur de Saad Hariri, le député élu Élias Skaff, qui faisait alliance avec le général Michel Aoun, s’est défendu de tout extrémisme confessionnel et de toute servilité à l’égard des services de renseignements syriens. Accusé par Nicolas Fattouche « d’avoir misé sur la fibre confessionnelle » en s’alliant avec le général Michel Aoun, le nouveau député a rappelé qu’il appartient à une lignée politique qui, dès 1975, avait refusé de se prêter « aux guerres fratricides ». Au sujet des rapports qui le liaient aux services de renseignements syriens, du temps de leur omniprésence, M. Skaff a affirmé qu’« ils reposaient sur le principe de la cordialité, mais certainement pas sur celui du clientélisme, comme c’était le cas pour le député Fattouche ». Selon le député, Nicolas Fattouche représente « l’un des piliers de l’appareil militaro-sécuritaire conjoint et l’un des principaux bénéficiaires du réseau destiné à pomper l’argent public ». M. Skaff a également accusé son rival d’avoir « trahi » son propre camp en demandant à ses partisans de rayer de la liste électorale le nom de Khaled Sarout, candidat direct du Courant du futur, comme en font foi les résultats du scrutin. Il l’a également invité à expliquer comment le nombre des voix des naturalisés, à Kabb Élias, Saadnayel et Delhamiyé a pu dépasser les voix des habitants originaires de ces bourgades. Et comment les opérations de vote ont pu se poursuivre jusqu’à 20 heures, dans certains bureaux, pour permettre à des « retardataires » d’exercer leurs droits, au mépris de la loi. Normalement, les bureaux de vote ferment leurs portes à 18 heures.

Répondant à Nicolas Fattouche, son rival de la liste appuyée par le Courant du futur de Saad Hariri, le député élu Élias Skaff, qui faisait alliance avec le général Michel Aoun, s’est défendu de tout extrémisme confessionnel et de toute servilité à l’égard des services de renseignements syriens.
Accusé par Nicolas Fattouche « d’avoir misé sur la fibre confessionnelle »...