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« Le chef du CPL s’est allié avec l’un des symboles de la corruption », affirme Nassib Lahoud (photo)

Le député sortant Nassib Lahoud a tenu, samedi, une conférence de presse dans laquelle il a notamment mis en évidence son « désaccord fondamental » avec le général Michel Aoun au sujet de l’accord de Taëf. « Je suis de ceux qui croient et sont fermement attachés à l’accord de Taëf, et le désaccord fondamental avec le général Aoun porte sur ce point », a affirmé M. Lahoud, précisant un peu plus tard que l’ancien commandant en chef de l’armée « n’a été convaincu de l’accord de Taëf que 15 ans après sa conclusion ». Et M. Lahoud de préciser que s’il a été nommé premier ambassadeur du Liban à Washington, après Taëf, c’est sur proposition, non pas des Syriens, mais du président Élias Hraoui, auquel il est attaché par d’anciens liens familiaux. « Et encore, a précisé M. Lahoud, je n’ai accepté qu’après quinze jours de réflexion et dans l’espoir de contribuer à faire passer le Liban de la guerre à la paix, à la réconciliation et à la reconstruction. » Le parlementaire a également démenti avoir « négocié le feu vert » de l’offensive syrienne pour déloger le général Aoun de Baabda le 13 octobre 1990. Il a affirmé qu’il avait été informé par l’adjoint du sous-secrétaire d’État américain David Mack que Washington était au courant qu’une offensive était en préparation, et que le gouvernement américain considérait qu’il s’agissait là « d’une question libanaise interne» décidée par le gouvernement libanais officiellement reconnu par Washington, c’est-à-dire le gouvernement nommé par le président Hraoui. Et M. Lahoud de citer à l’appui de son affirmation un message électronique récent de David Mack, avant d’ajouter : « Le fait que Michel Murr prétende avoir pris connaissance de télégrammes à ce sujet est un comble de mensonge. » Souveraineté Répondant au général Aoun qui avait affirmé que M. Lahoud n’a parlé de souveraineté que récemment, le parlementaire a assuré que dans son acte de candidature aux législatives, en 1996, il avait soulevé la question et réclamé le retrait de l’armée syrienne du Liban. Le député a également rappelé qu’il a été l’un des huit députés à avoir voté contre la loi électorale de 2000. Enfin, après avoir indiqué qu’il avait cessé tout travail de sa compagnie au Liban après son élection comme député, M. Lahoud a énuméré certaines des irrégularités que, selon lui, M. Murr a commises : la vente de sa villa de Rabieh à la banque al-Madina à quatre fois son prix la distribution de numéros d’immatriculation de voitures à trois chiffres ; l’autorisation de la circulation de voitures à mazout ; la modification du coefficient d’exploitation dans l’affaire du complexe Cap-sur-Ville, et la caisse noire du Casino. Le général Aoun, a-t-il conclu, s’est allié au Metn à « l’une des figures symboles de la corruption ».

Le député sortant Nassib Lahoud a tenu, samedi, une conférence de presse dans laquelle il a notamment mis en évidence son « désaccord fondamental » avec le général Michel Aoun au sujet de l’accord de Taëf.
« Je suis de ceux qui croient et sont fermement attachés à l’accord de Taëf, et le désaccord fondamental avec le général Aoun porte sur ce point », a affirmé M....