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Chamoun : Les services de l’État font clairement l’intérêt de Michel Aoun

Le président du PNL, Dory Chamoun, a renvoyé dos à dos le général Michel Aoun et M. Walid Joumblatt comme d’impossibles alliés, dans une conférence de presse tenue hier au siège de son parti, à Sodeco, en présence des candidats du PNL dans l’ensemble des circonscriptions : Farid el-Khazen (Kesrouan-Jbeil), Philippe Maalouf (Metn-Nord), Élias Abi Assi (Baabda-Aley), Camille Chamoun et Simon Azzi (Chouf). Dans sa conférence de presse, M. Chamoun a expliqué pourquoi dans certaines circonscriptions (Kesrouan-Jbeil, Metn-Nord), les candidats du PNL figurent sur des listes, aux côtés de candidats de forces alliées, et pour quelle raison il n’en a pas été ainsi dans les autres circonscriptions (Chouf et Baabda-Aley). Au sujet du comportement de M. Joumblatt, qu’il n’a pas nommé, M. Chamoun a déclaré : « Si nous ne sommes pas parvenus à une entente, c’est en raison du style hégémonique adopté à notre égard. On nous a proposé un alignement et non une coopération ou une alliance sincère et digne. C’est ainsi qu’à Baabda-Aley, là où nos voix ont du poids et où la bataille est serrée, on nous a proposé un siège, alors même qu’on se préparait à nous supprimer politiquement au Chouf. » Abordant le volet de sa tentative d’alliance avec Michel Aoun qu’il n’a pas nommé non plus, le chef du PNL a poursuivi : « Nous avions foi dans la clarté de ses positions, de la sincérité de son alliance, mais le voilà s’alliant, pour réussir, avec des figures considérées par les Libanais comme des symboles de la tutelle syrienne. » « Nous regrettons profondément que la politique libanaise ait atteint ce degré de décadence morale et qu’il ne s’y trouve plus une place pour les principes et les valeurs », a ajouté M. Chamoun, qui a demandé aux partisans du PNL et aux électeurs en général « de ne pas se laisser tromper par les discours et les déclarations ». « Il n’est plus permis de galvauder les acquis du 14 mars, de cette espèce de miracle que les retrouvailles des Libanais ont constitué, et qui leur a valu l’appui actif de la communauté internationale. Nous demandons donc aux partisans et électeurs de ne pas se laisser tromper par les déclarations et les discours ». M. Chamoun a ajouté que dans l’ensemble des régions où le PNL n’a pas de candidats, les électeurs seront libres de faire leur choix électoral selon leur conscience, mais qu’il boycottera le scrutin dans les régions ou les rouleaux compresseurs sévissent. Dans le cours des questions-réponses, le chef du PNL a affirmé que son projet d’alliance avec le général Aoun a chaviré après un « affront » du chef du CPL, qui a qualifié le PNL de « lettre fanée ». « Nous avons répondu au général Aoun que sans le PNL, il ne serait pas là, et avons annoncé nos candidatures le lendemain », a dit M. Chamoun « La dernière chose à laquelle nous nous attendions, c’est de voir Michel Aoun du côté de l’État, et il est clair que les administrations se sont mises au service de Michel Aoun et de ses candidats », a dit M. Chamoun, qui a affirmé avoir refusé de faire alliance avec M. Murr au Metn-Nord, ajoutant que Walid Joumblatt « refuse que quiconque partage sa tutelle sur le Chouf ».
Le président du PNL, Dory Chamoun, a renvoyé dos à dos le général Michel Aoun et M. Walid Joumblatt comme d’impossibles alliés, dans une conférence de presse tenue hier au siège de son parti, à Sodeco, en présence des candidats du PNL dans l’ensemble des circonscriptions : Farid el-Khazen (Kesrouan-Jbeil), Philippe Maalouf (Metn-Nord), Élias Abi Assi (Baabda-Aley), Camille Chamoun...