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Actualités - CHRONOLOGIE

Portrait - Le cadre aouniste est candidat au siège chiite de Baabda-Aley Ramzi Kanj : Le discours du CPL touche tous les Libanais (Photo)

Ramzi Kanj (36 ans), candidat du CPL pour le siège chiite de Baabda-Aley, fait partie des militants purs et durs qui ont suivi Michel Aoun pour ses idéaux souverainistes depuis 1988. Il s’étonne lorsqu’on lui demande comment il a pu concilier son appartenance communautaire avec ses idéaux politiques : « Toute personne peut se sentir représentée par le discours national du général Aoun, quelle que soit son appartenance. C’est un discours qui touche l’ensemble des Libanais. » « Je ne me sens pas différent de mes compagnons. Les chiites ne sauraient être réduits au binôme Amal-Hezbollah. Il faut encourager les voix indépendantes. Il faut encourager ceux qui tiennent un discours patriote dans cette région du Liban, et c’est pour cela que je me porte candidat », dit-il. Entre 1990 et 2005, Ramzi Kanj participe à l’action des aounistes, mobilisés pour recouvrer la souveraineté du pays. Il prend part aux manifestations estudiantines, subit la répression avec ses camarades. Au début des années 2000, ce gestionnaire de formation, qui possède une société d’assurances et une agence de voyages, est d’ailleurs nommé responsable de l’information au sein du CPL. Le bureau de Ramzi Kanj dans la banlieue sud a été saccagé à plusieurs reprises ces dernières années. Mais le cadre aouniste ne se sent pas inquiété pour autant. « Nous bénéficions du soutien de plusieurs personnes qui ne pouvaient pas s’exprimer auparavant, du fait des décisions qui sont imposées dans la région. Les habitants de la banlieue ne sont plus convaincus par ces décisions. Il y a un ras-le-bol général », dit-il. Ramzi Kanj souscrit complètement au programme réformateur de Michel Aoun. Sa priorité au Parlement sera l’élaboration d’une nouvelle loi électorale, vraiment équitable, et l’ouverture des dossiers pour que les responsables des quinze dernières années rendent des comptes au peuple. Pour lui, les habitants du Metn-Sud ont une opportunité en or de modifier le style établi, d’opter pour le changement. « Les Libanais se plaignent durant quatre ans de la situation. S’ils ne réagissent pas au moment où il est temps de le faire, au moment où ils sont appelés à s’exprimer, c’est très grave », dit-il. Son message aux électeurs du Metn-Sud qui iront aux urnes dimanche : « Qu’ils votent selon leurs convictions, après avoir bien évalué les candidats des deux listes rivales. Il ne faut pas voter aveuglément pour faire triompher une liste. C’est la conviction qui doit primer. »
Ramzi Kanj (36 ans), candidat du CPL pour le siège chiite de Baabda-Aley, fait partie des militants purs et durs qui ont suivi Michel Aoun pour ses idéaux souverainistes depuis 1988. Il s’étonne lorsqu’on lui demande comment il a pu concilier son appartenance communautaire avec ses idéaux politiques : « Toute personne peut se sentir représentée par le discours national du général...