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Actualités - CHRONOLOGIE

Pour Boueiz, le spectre de la présidentielle influe sur les choix des protagonistes

Farès Boueiz doit tenir ce vendredi un point de presse à Zouk Mikaël, pour annoncer la couleur, préciser s’il se présente en solitaire ou au sein d’une liste. Il indique n’avoir pas été surpris par la proclamation, au Regency Palace, d’une liste dite d’opposition unifiée, mais affirme qu’il n’en revient pas du soudain engagement du député Farid el-Khazen, qui, lui rendant visite mercredi en fin d’après-midi, lui aurait affirmé n’avoir encore rien décidé, ni rien promis. Pour apparaître quelques heures plus tard au Regency, avec des posters sur les voitures et des manifestes manifestement préparés d’avance. Boueiz accorde par ailleurs des circonstances atténuantes au député Abbas Hachem, qui s’est joint à la liste de Michel Aoun. L’ancien ministre attribue les manœuvres dirigées contre lui au Kesrouan-Jbeil à un arrière-plan de présidentielle. Il soutient que certains pôles de l’opposition sont parmi les bénéficiaires de la loi 2000. Ajoutant qu’on voit partout de la trahison. Pour lui, la liste unifiée équivaut à un écrasement de la volonté politique kesrouanaise autonome. Car cette formation, à laquelle le député Farid el-Khazen s’est joint, est en réalité dirigée, selon lui, par des pôles qui n’appartiennent pas à la région. Boueiz s’est exprimé, face à May Chidiac, sur les ondes de la LBCI. Il a tiré à boulets rouges sur la Rencontre de Kornet Chehwane, et soutenu que les coups de Jarnac à son encontre ont commencé dès l’assassinat du président Rafic Hariri. Selon l’ancien ministre, deux tendances se sont partagé l’opposition à cette époque. La première voulait évincer le président de la République, en élire un nouveau, former un gouvernement d’entente, épurer les services, libérer Geagea et, au besoin, reporter les élections pour avoir une bonne loi. Mais, selon lui, ce tableau ne convenait pas à des cadres, maronites, bien entendu, qui avaient des visées présidentielles. Ils l’ont donc attaqué et démoli. En intriguant auprès de Bkerké et des ambassades, leur faisant valoir qu’un départ anticipé de Lahoud entraînerait son remplacement par un prosyrien. Ce qui, en réalité, n’était pas du tout le but de Walid Joumblatt, partisan du premier courant et qui voulait un président puisé dans les rangs de l’opposition. Ce sont les mêmes qui ont insisté auprès des ambassades pour hâter les élections. En laissant de côté les priorités, comme la mise au pas des services. L’assassinat de Samir Kassir prouvant combien cette négligence est coupable, selon Boueiz. Cependant, ce dernier précise, en réponse à une question, que ce n’est pas parce qu’il avait révélé le coup de fil de Nayla Moawad à Nabih Berry qu’on lui fait payer la note. Car, et il insiste sur ce point, la véritable optique se situe dans la perspective de la présidentielle. Il indique qu’il existe un document écrit dans lequel des députés ont demandé la 2000, alors que publiquement ils se déclaraient contre elle. En donnant précisément comme exemple Zghorta, où un candidat ne peut faire face, selon lui, à Sleimane Frangié, s’il ne peut s’appuyer sur Tripoli. Il cite également Farès Souhaid, affaibli à l’en croire à Jbeil par les municipales, et qui peut rafler des voix au Kesrouan en sa qualité de pôle de la Rencontre de Kornet Chehwane.
Farès Boueiz doit tenir ce vendredi un point de presse à Zouk Mikaël, pour annoncer la couleur, préciser s’il se présente en solitaire ou au sein d’une liste. Il indique n’avoir pas été surpris par la proclamation, au Regency Palace, d’une liste dite d’opposition unifiée, mais affirme qu’il n’en revient pas du soudain engagement du député Farid el-Khazen, qui, lui rendant...