SYRIE - Les opposants appellent les autorités à « laisser le printemps de Damas fleurir » Le Liban et l’Irak au cœur des débats du congrès du Baas (photo)

Les dossiers libanais et irakien ont dominé les débats au troisième jour du congrès du Baas, à Damas, affirmait hier Ali Jamalo, un délégué. Selon ce dernier, cité par l’AFP, « tous les participants sont conscients des dangers qui pèsent sur la Syrie ». Le ton avait d’ailleurs déjà été donné mardi par le vice-président démissionnaire, Abdel Halim Khaddam, qui avait critiqué la politique étrangère, notamment concernant le pays du Cèdre, de Farouk el-Chareh. Parallèlement, M. Jamalo a affirmé qu’une nouvelle loi sur les partis politiques pourrait être adoptée. Il a néanmoins immédiatement ajouté que le consensus autour du président Assad et du rôle dirigeant du Baas était une ligne rouge qui ne serait pas franchie. Les opposants, eux, ont appelé les autorités à libérer les détenus politiques et à « laisser le printemps de Damas fleurir ».