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Le président va demander à la commission internationale d’enquête de prendre en charge le dossier Lahoud exprime son horreur et dénonce un complot visant à semer la discorde

Le chef de l’État a condamné dans les termes les plus sévères l’assassinat du journaliste Samir Kassir. Se déclarant pleinement solidaire du corps de la presse, le président Émile Lahoud a mis en garde contre un complot visant à semer la discorde. À frapper l’unité des Libanais, complot qui déroule ses maillons depuis l’attentat contre le député Marwan Hamadé et qui s’est trouvé marqué par l’assassinat du président Rafic Hariri, du député Bassel Fleyhane et de leurs compagnons. Le président Lahoud a affirmé qu’il ne permettra pas que l’on attente à la liberté de l’information, indiquant que des mesures vont être prises pour protéger les institutions médiatiques et leur personnel. Il a confirmé que le Conseil des ministres allait tenir une réunion exceptionnelle, suite au martyre de Samir Kassir. Le président Lahoud a rendu une visite de condoléances et de solidarité hier à midi au siège de l’Ordre de la presse dont le président, Mohammed Baalbacki, ainsi que le président de l’Ordre des journalistes, Melhem Karam, l’ont reçu. En présence de nombre de cadres des institutions journalistiques, des quotidiens comme des périodiques, ainsi que du président de la Fédération catholique de l’information, le père Tony Khadra. Dans son allocution, le chef de l’État a souligné que sans libertés le Liban ne serait pas celui que nous connaissons. Ajoutant que l’assassinat de Samir Kassir est une agression contre les libertés. Et qu’il faut rester unis face à la chaîne d’attentats visant à semer la discorde dans le pays. Le président Lahoud a fustigé les mains criminelles. En notant qu’il peut y avoir des conflits politiques, mais qu’il est inadmissible d’attaquer par le crime l’intérêt national. Il s’est dit bouleversé par l’assassinat de Samir Kassir. En rappelant qu’il avait pris l’engagement, lors de son avènement, de ne jamais faire entrer un journaliste en prison, quels que puissent être les débordements de plume. Cela parce qu’il a foi dans cette liberté qui fait la spécificité du Liban en Orient. Le pays tirant sa force de sa démocratie et de sa liberté, ce qui en fait une cible. Le président a dit aux journalistes : « Quand vous êtes touchés, c’est comme si nous l’étions nous-mêmes. Sachez que nous sommes solidaires avec vous. Nous souhaitons que les Libanais s’élèvent au-dessus des considérations personnelles, pour s’unir autour de cette patrie qui appartient à tous. Qui appartient à nos enfants, et qu’il ne faut plus que nous perdions, comme cela s’est produit par le passé. » Il a espéré que l’on découvre les coupables. Ajoutant qu’il va demander à la commission internationale d’enquêter également sur l’assassinat de Samir Kassir. Le président Lahoud a enfin souligné qu’il faut calmer la situation autant que possible. Il a répété qu’il n’a jamais réagi aux attaques dont il a pu faire l’objet, même après la prorogation, pour ne pas jeter de l’huile sur le feu. Il a affirmé que sa conscience est tranquille, invitant les Libanais à penser de manière positive, non négative, pour le bien du pays, son unité, sa stabilité et sa sécurité. Par ailleurs, le président Lahoud a téléphoné à Ghassan Tuéni pour des condoléances à l’équipe du an-Nahar. De leur côté, Mohammed Baalbacki et Melhem Karam ont remercié le président de la République de sa visite de condoléances et de solidarité. En mettant l’accent sur la défense de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et de la liberté d’opinion.

Le chef de l’État a condamné dans les termes les plus sévères l’assassinat du journaliste Samir Kassir. Se déclarant pleinement solidaire du corps de la presse, le président Émile Lahoud a mis en garde contre un complot visant à semer la discorde. À frapper l’unité des Libanais, complot qui déroule ses maillons depuis l’attentat contre le député Marwan Hamadé et qui...