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Terjé Roed-Larsen chargé de rencontrer Bachar el-Assad « dès que possible » Les Nations unies relancent l’application de la 1559

NEW YORK, de notre correspondante aux Nations unies Sylviane ZEHIL Dans une démarche pour le moins inattendue, le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a demandé à son représentant spécial pour la mise en œuvre de la 1559, Terjé Roed-Larsen, de se rendre le plus tôt possible auprès du président syrien Bachar el-Assad à Damas, a annoncé lundi le porte-parole de l’Onu, Stéphane Dujarric. Prié de préciser les raisons de cette initiative, M. Fabrice Aidan, l’assistant spécial de Terjé Roed-Larsen, s’est refusé à tout commentaire, se contentant d’affirmer : « Des discussions ont eu lieu entre les responsables (onusiens) le week-end dernier », soit après l’assassinat du journaliste Samir Kassir, que M. Annan avait fermement condamné vendredi dernier. « Le secrétaire général s’attend à ce que les Nations unies et le gouvernement syrien continuent de travailler étroitement ensemble pour assurer la pleine application de la résolution 1559 », a souligné de son côté M. Dujarric. Interrogé sur l’impression d’urgence donnée par une telle annonce, le porte-parole s’est contenté d’indiquer que « l’application de la résolution 1559 dans ses multiples facettes se poursuit et il est normal qu’il y ait des contacts réguliers entre l’Onu et les dirigeants syriens sur cette question ». Répondant à la même question, un diplomate de l’Onu, qui a souhaité garder l’anonymat, a déclaré à l’AFP qu’en réalité, la résolution 1559 « n’avait pas encore été complètement appliquée ». Les Nations unies avaient certifié le 23 mai que les forces syriennes s’étaient bien retirées du Liban, conformément à la résolution 1559, près d’un mois après l’annonce, le 26 avril, de leur départ par les autorités syriennes. Dans le même rapport, une commission de l’Onu chargée de vérifier la réalité du retrait syrien avait affirmé n’avoir trouvé aucune trace d’une présence au Liban des services de renseignements syriens, tout en soulignant la difficulté de l’établir avec certitude, compte tenu de la nature souvent « clandestine » de ce genre d’éléments. Mais ce retrait ne constituait qu’une des exigences de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, adoptée en septembre 2004. Elle exige également le désarmement et le démantèlement de toutes les milices, ainsi que l’exercice par le gouvernement libanais d’une souveraineté complète sur la totalité du territoire du pays. Lors du point de presse, M. Dujarric a également été interrogé sur le point de savoir si l’Onu allait accepter la demande des États-Unis que l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri soit élargie à l’assassinat la semaine dernière du journaliste Samir Kassir. « C’est une décision qui relève du Conseil de sécurité, a-t-il répondu. C’est le Conseil qui a défini les termes de référence de la mission du procureur (Detlev) Mehlis et ce serait à lui de les amender. » Entre-temps, le sénateur Patrick Leahy, délégué du Sénat américain pour les Nations unies, a déclaré à la presse qu’il a « vu suffisamment de preuves montrant que la Syrie est derrière l’assassinat de Rafic Hariri » tout en refusant de révéler plus de détails. Feltman chez Hoss L’ancien Premier ministre Sélim Hoss a reçu hier, à son domicile de Aïcha Bakkar, l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, qui s’est abstenu de toute déclaration à l’issue de la rencontre.
NEW YORK, de notre correspondante aux Nations unies Sylviane ZEHIL

Dans une démarche pour le moins inattendue, le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a demandé à son représentant spécial pour la mise en œuvre de la 1559, Terjé Roed-Larsen, de se rendre le plus tôt possible auprès du président syrien Bachar el-Assad à Damas, a annoncé lundi le porte-parole de l’Onu,...