Rechercher
Rechercher

Actualités

Une cinquantaine d’intellectuels syriens dénoncent « la campagne de terreur »

Une cinquantaine d’intellectuels syriens a dénoncé « la campagne d’assassinats et de terreur qui a visé le journaliste et écrivain libanais Samir Kassir et l’uléma syrien Mohammed Maachouk Khaznaoui », dans un communiqué diffusé hier à Beyrouth. « Ces deux agressions font partie d’une série d’actes criminels et de terrorisme qui noie le monde arabe dans le sang (...) grâce au maintien de régimes totalitaires et dictatoriaux », affirme le texte obtenu par l’AFP. « Nous dénonçons cette campagne qui vise la liberté d’expression, la diversité d’opinions et les appels à la démocratie, dont les sociétés arabes ont un besoin urgent », selon ce texte signé notamment par l’opposant Michel Kilo, le sociologue Bourhane Ghalioun et le défenseur des droits de l’homme en Syrie Aktham Nayssé. « Nous nous élevons contre la campagne d’assassinats et de terreur en cours et contre ses auteurs, nous réclamons que la vérité se fasse rapidement et que les assassins soient déférés devant la justice », ajoute le texte. Par ailleurs, des intellectuels, journalistes et cinéastes syriens résidant en Syrie et à l’étranger ont publié une pétition dénonçant « ceux qui, à travers l’assassinat de Samir Kassir, ont tué le rêve démocratique et le désir de liberté ». Les signataires, parmi lesquels le cinéaste Omar Amiralay et Farouk Mardam Bey de la Revue d’études palestiniennes, publiée à Paris, ont mis en exergue dans leur texte le titre du dernier article de Samir Kassir, paru dans le quotidien an-Nahar, et qui visait la Syrie : « Une gaffe après l’autre, un crime après l’autre ». Vice-président du Centre d’études islamiques à Damas, l’uléma kurde cheikh Khaznaoui, 46 ans, connu pour son discours modéré, a été retrouvé assassiné mercredi. Il était porté disparu depuis le 10 mai.
Une cinquantaine d’intellectuels syriens a dénoncé « la campagne d’assassinats et de terreur qui a visé le journaliste et écrivain libanais Samir Kassir et l’uléma syrien Mohammed Maachouk Khaznaoui », dans un communiqué diffusé hier à Beyrouth.
« Ces deux agressions font partie d’une série d’actes criminels et de terrorisme qui noie le monde arabe dans le sang...