Chamoun : Le PNL est prêt à livrer toutes les batailles qui lui seront imposées

Le chef du PNL, Dory Chamoun, a estimé hier que « le parti est prêt à livrer toute bataille électorale qui lui sera imposée, afin de démontrer l’existence du PNL dans tout le Liban, et tout particulièrement au Metn-Nord ». M. Chamoun s’exprimait au domicile du candidat du PNL au Metn, Jihad Salamé, à Fanar, en présence du chef de la municipalité de Fanar, Georges Salamé, des membres du conseil municipal et d’un nombre de partisans. Le chef du PNL a ensuite présenté les candidats du parti au Metn. Outre Jihad Salamé à l’un des sièges maronites, le parti a décidé de présenter la candidature de Philippe Youssef el-Maalouf au siège grec-catholique. Il a ensuite évoqué « les différentes luttes du PNL dans la région pour défendre les Metniotes, de Tall el-Zaatar à Dbayeh ». « Le parti est prêt aujourd’hui à livrer bataille. Il sera le fer de lance dans la défense du Metn et prouvera qu’il existe, en incitant les citoyens à voter pour ses candidats », a ajouté Dory Chamoun. De son côté, M. Salamé a mis l’accent sur « la nécessité d’élire les députés conformément à un programme, en fonction duquel il devra ensuite rendre des comptes ». « Le député doit être législateur, pas un député clientéliste auprès duquel les citoyens se précipitent pour obtenir des services. Si le citoyen obtient ce dont il a besoin par l’intermédiaire de propositions de lois capables de le satisfaire, les députés qui sont élus parce qu’ils rendent service n’auront plus de raison d’être », a-t-il indiqué. « Vous pouvez changer le cours des événements, en votant pour le meilleur », a ajouté Jihad Salamé, évoquant le souvenir du 14 mars et la nécessité de préserver le rêve d’un million et demi de Libanais qui sont descendus dans la rue pour revendiquer et obtenir le changement. Quant au candidat Philippe el-Maalouf, il a mis l’accent sur la nécessité de faire en sorte que les députés sanctionnent les ministres, en confiant les dossiers en cours aux députés concernés, afin qu’ils puissent mieux surveiller l’action des ministres et les sanctionner.