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Actualités

Incident Affrontements entre partisans de Wakim et PSP à Mousseitbé(photo)

La journée d’élections très calme à Beyrouth ne s’est finalement pas bien terminée. En soirée, un groupe d’individus du Parti socialiste progressiste (PSP), arrivés à bord d’un véhicule arborant les drapeaux de leur parti, a forcé la porte du bureau électoral du candidat grec-orthodoxe à Beyrouth II, Najah Wakim, à Mousseitbé, selon les partisans de celui-ci. L’incident a provoqué un affrontement et des dégâts matériels au bureau et dans la rue, et des coups de feu ont même été entendus, a rapporté le candidat lors d’une conférence de presse ultérieure. Les forces de l’ordre sont arrivées après le départ des membres du PSP, encerclant le secteur. La fébrilité était à son comble parmi les sympathisants de l’ancien député, président du Mouvement du peuple. Après l’incident, Najah Wakim a tenu un point de presse à l’extérieur de son bureau, employant des termes très durs, qualifiant le chef du PSP, le député Walid Joumblatt, de « voyou » et de « seigneur de guerre ». Il a estimé que cet incident intervenait après « deux semaines d’agressions sous les yeux des forces de l’ordre et du ministre de l’Intérieur ». « Il est très important que les Libanais et le monde témoignent des élections qui sont menées actuellement, et de la punition de celui qui ose se présenter aux élections », a-t-il poursuivi. M. Wakim a déclaré qu’il n’avait pas encore décidé des mesures à prendre, mais a déploré que les « grands criminels soient au pouvoir, et qu’on ne leur demande jamais de comptes dans ce pays ». Il a dit qu’il pensait intenter un procès mais n’avait pas confiance en son dénouement. Interrogé par L’Orient-Le Jour, Waël Bou Faour, candidat PSP dans la Békaa-Ouest, a affirmé « n’avoir aucune idée de ce qui s’est passé », assurant que le parti « n’a aucunement l’intention de causer un conflit avec Najah Wakim et ne considère pas qu’il est en désaccord avec lui ». Il a précisé que le PSP fournirait une réponse aujourd’hui. Par ailleurs, des affrontements ont été enregistrés entre des partisans du Courant du futur et des « ahbaches » à Tarik Jdidé, également en soirée.

La journée d’élections très calme à Beyrouth ne s’est finalement pas bien terminée. En soirée, un groupe d’individus du Parti socialiste progressiste (PSP), arrivés à bord d’un véhicule arborant les drapeaux de leur parti, a forcé la porte du bureau électoral du candidat grec-orthodoxe à Beyrouth II, Najah Wakim, à Mousseitbé, selon les partisans de celui-ci. L’incident...