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La réforme de la loi électorale doit commencer aussitôt après le scrutin, selon le chef de la mission de l’Onu «Le printemps du Cèdre a déjà commencé», estime Perelli(photo)

La tâche de la commission des Nations unies pour l’observation des élections consiste surtout à apporter une assistance technique et à coordonner avec les observateurs de l’Union européenne (UE). C’est ce qu’a affirmé hier Carina Perelli, chef de cette équipe, lors d’une conférence de presse qu’elle a tenue au Club de la presse à Beyrouth. Elle a conseillé aux Libanais « de faire preuve de patience, parce que le changement ne survient pas rapidement », estimant que les élections n’en étaient que la première étape. Considérant que le « printemps du Cèdre a commencé », elle a estimé qu’il avait encore besoin de l’aide de la communauté internationale. À plus d’une reprise, Mme Perelli a indiqué que « la commission de l’Onu se trouve au Liban sur une demande du gouvernement libanais ». Détaillant la mission des observateurs, elle a assuré que sa principale tâche n’était pas d’observer les élections, mais plutôt d’apporter un appui aux observateurs internationaux, de coordonner entre eux et de sonder l’opinion des parties politiques sur les besoins en réformes. « Nous ne publierons pas un rapport sur la qualité des élections, mais un rapport interne que nous enverrons au secrétaire général, comportant les détails de notre travail, nos remarques et nos recommandations, a-t-elle ajouté. Il reviendra ensuite au secrétaire général d’apprécier nos opinions et d’effectuer des contacts avec les responsables libanais. » Elle a annoncé que le rapport évoquera la volonté libanaise de réforme, non seulement celle de la loi électorale, mais celle de plusieurs systèmes opérationnels actuellement, avec la possibilité de l’amélioration de certains, et de la remise en question d’autres. Interrogée sur la loi électorale, Mme Perelli a estimé la question « complexe ». « L’un des problèmes au Liban a été le changement des règles de la vie politique peu avant les élections », a-t-elle souligné. Elle a assuré qu’elle n’intervenait pas dans le découpage électoral d’un point de vue technique, mais que pour réformer la loi, il fallait une discussion tranquille sans interférence des intérêts des parties politiques. « Pour cela, nous recommandons que la discussion autour de la loi commence directement après les élections, a-t-elle déclaré. Il faut également que le peuple participe au débat, que soient respectés certains mécanismes et que le processus d’élaboration du texte prenne son temps. » Mme Perelli a par ailleurs certifié qu’elle n’avait jamais recommandé le report des élections, même pas pour quelques semaines.

La tâche de la commission des Nations unies pour l’observation des élections consiste surtout à apporter une assistance technique et à coordonner avec les observateurs de l’Union européenne (UE). C’est ce qu’a affirmé hier Carina Perelli, chef de cette équipe, lors d’une conférence de presse qu’elle a tenue au Club de la presse à Beyrouth. Elle a conseillé aux Libanais «...