Elle affectionnait le titre de grande dame de la peinture libanaise et elle ne l’avait pas volé. Une figure de proue, une pionnière du surréalisme, une femme-peintre qui ne manquait ni de courage ni d’audace, et encore moins de talent, s’est éteinte le week-end dernier à Jounieh, son dernier havre d’inspiration. Elle s’était jurée sérieusement à un art qu’elle a servi...
Actualités - CHRONOLOGIE
Disparition La dernière métamorphose de Juliana Séraphim
le 24 mai 2005 à 00h00
Elle affectionnait le titre de grande dame de la peinture libanaise et elle ne l’avait pas volé. Une figure de proue, une pionnière du surréalisme, une femme-peintre qui ne manquait ni de courage ni d’audace, et encore moins de talent, s’est éteinte le week-end dernier à Jounieh, son dernier havre d’inspiration. Elle s’était jurée sérieusement à un art qu’elle a servi jusqu’au bout. La peinture était sa raison d’être : la plus authentique et la plus tenace de toutes ses passions. Elle a toujours peint les amants d’aujourd’hui et d’autrefois, tout en reconnaissant, sans frayeur aucune, les métamorphoses de la traversée humaine... Et les multiples et insaisissables visages de la femme. Avec des masques et des loups où la femme est fleur, perle, fruit exotique. Tout cela dans un style vénéneux et luxuriant.
Elle affectionnait le titre de grande dame de la peinture libanaise et elle ne l’avait pas volé. Une figure de proue, une pionnière du surréalisme, une femme-peintre qui ne manquait ni de courage ni d’audace, et encore moins de talent, s’est éteinte le week-end dernier à Jounieh, son dernier havre d’inspiration. Elle s’était jurée sérieusement à un art qu’elle a servi...
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