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Actualités - CHRONOLOGIE

Réforme À Pétra, les prix Nobel appellent à renforcer la démocratie

Des lauréats du prix Nobel et des personnalités mondiales ont clôturé hier les travaux de leur conférence de deux jours à Pétra, dans le sud de la Jordanie, axée sur l’examen des grands dossiers mondiaux, en appelant à renforcer les institutions démocratiques. Dans un document de recommandations diffusé à l’issue des travaux de leur conférence intitulée « Un monde en danger », les lauréats du Nobel ont appelé à « renforcer les institutions démocratiques » et le développement économique pour « s’attaquer à l’iniquité et l’injustice qui sont les racines du terrorisme ». Les participants, qui ont décidé de « se réunir à Pétra régulièrement », ont également appelé à la « bonne gouvernance à travers des législations claires » et à « donner aux femmes le pouvoir de participer aux activités de développement économique ». Le document final appelle à « reconnaître et développer le rôle essentiel de la société civile en créant les conditions préventives aux conflits et (favorables) à l’instauration de la paix ». Les lauréats réaffirment également le « droit fondamental à la connaissance » et la nécessité de « développer la recherche et la capacité de développement dans les pays en voie de développement » et encourager les « accords bilatéraux et régionaux dans le domaine scientifique et de la coopération au Moyen-Orient ». La conférence a en outre affirmé la nécessité « d’assurer la liberté de la presse tout en développant la responsabilité journalistique ». L’ancien président américain Bill Clinton s’est adressé à la conférence, en présence du roi Abdallah II de Jordanie, soulignant les « grands défis » du monde : la sécurité, le partenariat et la justice sociale, l’environnement et l’intégration. Il a provoqué des rires dans l’assistance lorsqu’il a dit : « Depuis que je ne suis plus président, personne ne s’intéresse plus à ce que je dis. » « Un jour, alors que je me rasais, je me suis dit “Mon Dieu, je suis devenu une ONG” mais ce n’est pas si mal », a dit M. Clinton, rappelant à l’assistance son travail humanitaire notamment en Afrique, en Ukraine et dans les Caraïbes. De son côté, Élie Wiesel, prix Nobel de la paix en 1986, dont la fondation coparraine cette conférence, a appelé les lauréats à « poursuivre leur recherche d’un monde meilleur ». « Lorsque j’ai réalisé que des tueurs d’enfants avaient des diplômes universitaires, cela a été un jour noir pour moi », a-t-il indiqué, en référence à certains des auteurs des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis qui étaient diplômés. « Nos enfants méritent que nous leur donnions l’espoir », a-t-il ajouté. Outre M. Wiesel, de nombreux prix Nobel de la paix participaient à la conférence, notamment le numéro deux du gouvernement israélien Shimon Peres, l’Irlandaise Betty Williams, José Ramos-Horta (Timor-Oriental) et le Britannique David Trimble, respectivement lauréats du prix Nobel de la paix en 1994, 1976, 1996 et 1988. En tout, plus d’une vingtaine de Nobel, en chimie, littérature, physique et autres ont participé aux débats à Pétra.
Des lauréats du prix Nobel et des personnalités mondiales ont clôturé hier les travaux de leur conférence de deux jours à Pétra, dans le sud de la Jordanie, axée sur l’examen des grands dossiers mondiaux, en appelant à renforcer les institutions démocratiques.
Dans un document de recommandations diffusé à l’issue des travaux de leur conférence intitulée « Un monde en danger...