« Ils nous ont descendus comme des lapins. » C’est en ces termes qu’un jeune homme décrivait hier la terrible journée de vendredi à Andijan, dans l’ouest de l’Ouzbékistan. Journée au cours de laquelle les soldats ont tiré sur la foule des manifestants ralliés aux rebelles qui avaient pris le contrôle d’un bâtiment administratif et libéré des détenus, dont 23 hommes...
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Ouzbékistan À Andijan, coupée du monde, la population enterre ses morts(photo)
le 15 mai 2005 à 00h00
« Ils nous ont descendus comme des lapins. » C’est en ces termes qu’un jeune homme décrivait hier la terrible journée de vendredi à Andijan, dans l’ouest de l’Ouzbékistan. Journée au cours de laquelle les soldats ont tiré sur la foule des manifestants ralliés aux rebelles qui avaient pris le contrôle d’un bâtiment administratif et libéré des détenus, dont 23 hommes d’affaires accusés d’être des extrémistes musulmans.
Hier, les Ouzbeks enterraient leurs morts (notre photo) dans une ville complètement bouclée et coupée du monde par les autorités. Selon des témoins, les affrontements auraient fait jusqu’à 600 morts.
« Ils nous ont descendus comme des lapins. » C’est en ces termes qu’un jeune homme décrivait hier la terrible journée de vendredi à Andijan, dans l’ouest de l’Ouzbékistan. Journée au cours de laquelle les soldats ont tiré sur la foule des manifestants ralliés aux rebelles qui avaient pris le contrôle d’un bâtiment administratif et libéré des détenus, dont 23 hommes...
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