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Actualités - CHRONOLOGIE

L’élection du chrétien par le chrétien est une hérésie, affirme Kabalan

Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a critiqué hier la position du patriarche maronite Nasrallah Sfeir, indiquant que « le dignitaire religieux, à quelque communauté qu’il appartienne, doit rester loin des tiraillements et privilégier le salut de Dieu sur l’intérêt de ses fidèles ». Dans son prêche du vendredi, cheikh Kabalan a évoqué la loi de 2000 et le tollé qu’elle suscite, en affirmant : « Nous refusons qu’une des parties en présence subisse une injustice, tout comme nous refusons qu’elle soit marginalisée ou écartée de la participation (politique). » « Quant à la formule sur base de laquelle le chrétien doit élire un chrétien, et le musulman un musulman, il s’agit d’une hérésie qui risque d’aboutir au fédéralisme et à la partition », a-t-il dit en réponse aux propos tenus jeudi à Bkerké par Mgr Sfeir. Au contraire, « nous voulons que le chrétien élise le musulman et l’inverse », a-t-il ajouté avant de se dire en faveur de Taëf et par conséquent du mohafazat, prévu par ces accords. Pour sa part, sayyed Mohammed Hussein Fadlallah a dénoncé le climat confessionnel qui sévit à cause notamment de la loi électorale. Critiquant à son tour les propos du patriarche maronite, il s’est demandé si l’idée d’élire les gens de sa propre communauté pouvait véritablement réaliser une justice entre les communautés. « Et pourquoi ne pas créer un Parlement pour les chrétiens et un autre pour les musulmans ? » a ironisé sayyed Fadlallah.
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a critiqué hier la position du patriarche maronite Nasrallah Sfeir, indiquant que « le dignitaire religieux, à quelque communauté qu’il appartienne, doit rester loin des tiraillements et privilégier le salut de Dieu sur l’intérêt de ses fidèles ». Dans son prêche du vendredi, cheikh Kabalan a évoqué la loi...