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Actualités - CHRONOLOGIE

La députée de Zghorta a été reçue à Bkerké La polémique Moawad-Boueiz s’envenime

La députée de Zghorta, Nayla Moawad, qui a été reçue par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a soutenu hier le communiqué des évêques et condamné la loi 2000, taillée à la mesure des symboles du système sécuritaire. La députée a affirmé qu’il faut ménager les appréhensions, dans un cadre de partenariat islamo-chrétien, par des alliances claires entre les forces de l’opposition, en contrant la campagne d’intox et d’incitation confessionnelle des SR qui exploitent certaines brèches dans les prestations de l’opposition après le 14 mars. Elle a répété que c’est Nabih Berry qui a fait capoter le caza, en dénonçant à son tour « les nouveaux chrétiens », membres de la Rencontre de Aïn el-Tiné, nommant Émile Lahoud, Michel Murr, Sleimane Frangié et Issam Farès, et en affirmant que les surenchères sur les positions de Bkerké n’ont pour but que de saboter les élections. En réponse à une question, Nayla Moawad a affirmé que ce sont les hommes du système sécuritaire qui propagent l’idée que Kornet Chehwane aurait vendu les chrétiens aux mahométans. Elle s’est déchaînée contre eux, relevant que le président Assad avait reçu Jamil Sayyed à la veille de la campagne qu’ils ont lancée. Rappelant que c’est parce qu’elle défendait les positions de Bkerké qu’elle avait été accusée à Tripoli d’être une Golda Meïr. Elle a mis au défi les lanceurs d’intox de produire la cassette enregistrée dont ils parlent à son propos, précisant qu’elle était entrée en contact avec le président Berry pour lui dire que sa suggestion de rendre visite au président Omar Karamé, au sujet de l’amnistie de Geagea, était un piège qu’il leur avait tendu pour attiser la tension confessionnelle autour de cette affaire. Et pour l’entretenir de l’arrangement concernant la loi électorale suggéré par Nassib Lahoud, à savoir la 2000, mais avec des cazas au Nord. Ajoutant avoir dit pour sa part à Berry que seul le caza dans tout le Liban serait admis. Elle a conclu en indiquant qu’elle pensait avoir affaire à un président de la Chambre et non au chef d’un service de sécurité menaçant trompeusement au moyen de cassettes. Répétant qu’elle met au défi Berry et Farès Boueiz de produire cet enregistrement dont ils ont tous les deux parlé. Par ailleurs, M. Boueiz a exposé hier à l’agence al-Markaziya ce qui s’était produit lors de sa rencontre avec le président de la Chambre, Nabih Berry. Il a ainsi indiqué qu’à la veille de la séance parlementaire du 7 mai, et alors qu’il était en train d’essayer de convaincre M. Berry de la nécessité d’élaborer une loi électorale représentative, comme le demande l’opposition, « le téléphone a sonné ». « J’ai pu entendre clairement Nayla Moawad lui assurer qu’elle n’acceptera pas le caza à Zghorta, puisque cette option les “asphyxiera” », a-t-il ajouté, avant de poursuivre : « À la fin de la communication, M. Berry m’a regardé en souriant, et en partageant avec moi des informations montrant que d’autres membres de l’opposition demandaient la même chose. » M. Boueiz a ensuite affirmé n’avoir jamais accusé le député du Batroun, Boutros Harb, d’être parmi ces personnes-là. Il a enfin demandé à Mme Moawad de « présenter ses excuses à la nation, à l’opposition, à Kornet Chehwane et surtout au patriarche Sfeir ».
La députée de Zghorta, Nayla Moawad, qui a été reçue par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a soutenu hier le communiqué des évêques et condamné la loi 2000, taillée à la mesure des symboles du système sécuritaire. La députée a affirmé qu’il faut ménager les appréhensions, dans un cadre de partenariat islamo-chrétien, par des alliances claires entre les forces de...