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Actualités - CHRONOLOGIE

Les efforts portent désormais sur l’élaboration de listes « acceptables » Entre Bkerké et Msayleh, une laborieuse mission de conciliation menée par Mikati À Beyrouth, Ghazi Youssef et Ghazi Aridi élus d’office (photo)

Avec l’expiration du délai officiel pour le dépôt des candidatures dans la capitale, hier à minuit, le compte à rebours pour les élections à Beyrouth, le 29 mai, a commencé alors que les tractations se poursuivent, intensives, afin de trouver une formule susceptible d’apaiser la tension politique avant le scrutin. Une éventuelle modification du découpage électoral ou un report du scrutin, ne serait-ce que d’une semaine, étaient définitivement écartés hier. La médiation engagée par le Premier ministre, Nagib Mikati, auprès du patriarche Nasrallah Sfeir, du chef du Parlement, Nabih Berry, de Saad Hariri, du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’articulait autour de la composition des listes de candidats. Des concertations sont engagées afin de parvenir à des formules acceptables, n’excluant personne. Les navettes entreprises par les ministres Tarek Mitri et Damien Kattar auprès de Mgr Sfeir et de M. Berry, au terme de la double visite matinale du Premier ministre à Bkerké et à Msayleh, ainsi que la mission menée par le ministre Khaled Kabbani auprès de sayyed Nasrallah et de M. Hariri, n’étaient pas suffisantes hier pour dégager une formule consensuelle. Aussi, doivent-elles se poursuivre aujourd’hui. On apprend ainsi que le Premier ministre va dépêcher auprès du général Michel Aoun MM. Kabbani et Kattar. Il envoie ce dernier auprès du nonce apostolique, Luigi Gatti, et dépêche les ministres Adel Hamiyé et Khaled Kabbani auprès de M. Joumblatt. Alors que M. Berry annoncera aujourd’hui ses candidats dans les deux circonscriptions du Liban-Sud, M. Hariri attendra la fin des missions de conciliation avant d’annoncer la composition de sa liste à Beyrouth où le taux de candidatures est relativement faible, comparé aux années précédentes. Cinquante et une personnes ont présenté leur candidature aux 19 sièges de la capitale, dont deux, MM. Ghazi Aridi (druze) et Ghazi Youssef (chiite), sont considérés élus d’office, faute de concurrents.
Avec l’expiration du délai officiel pour le dépôt des candidatures dans la capitale, hier à minuit, le compte à rebours pour les élections à Beyrouth, le 29 mai, a commencé alors que les tractations se poursuivent, intensives, afin de trouver une formule susceptible d’apaiser la tension politique avant le scrutin. Une éventuelle modification du découpage électoral ou un report du...