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Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef de l’État a répondu aux accusations, affirmant que les députés auraient mieux fait de corriger la loi de 2000 Lahoud : Les Libanais sont appelés à choisir, à travers les urnes, ceux qui seront fidèles à leurs aspirations

Le président de la République a répondu aux attaques dont il a fait l’objet au cours de la séance parlementaire hier. Dans un communiqué publié dans l’après-midi, il a affirmé que « ceux qui s’en sont pris à la présidence et à la personne du président sont les derniers à pouvoir critiquer le chef de l’État qui a toujours été fidèle à ses convictions nationales, alors qu’ils n’ont cessé de modifier les leurs, suivant leurs intérêts personnels étroits. Ils n’ont cessé de tromper les Libanais qui, pourtant, grâce aux expériences passées, savent désormais faire la distinction entre ceux qui servent réellement leurs intérêts et défendent leurs droits et ceux qui les utilisent et veulent monopoliser leurs droits ». Le président Émile Lahoud a ainsi estimé que ceux qui l’ont critiqué auraient mieux fait de corriger les lacunes de la loi électorale de 2000, au lieu de lancer des accusations qui se retournent contre ceux dont le passé est marqué par le sang des innocents. Dans son communiqué, le chef de l’État a commencé par déplorer le cours pris par la séance parlementaire et « le fait que certains députés aient profité de cette occasion pour lancer des accusations et des calomnies qui relèvent tantôt de la surenchère et tantôt d’un règlement de comptes bâti sur les haines et les rancœurs ». Le président Émile Lahoud a aussi précisé qu’il ne s’arrêtera pas aux campagnes de dénigrement qui l’ont pris pour cible, car, a-t-il dit, « les Libanais savent pertinemment que ces campagnes n’auraient pas été menées si le chef de l’État avait accepté d’être partie prenante aux manœuvres et aux compromis dont les Libanais ont perçu la conclusion au cours des derniers jours. Ces campagnes n’auraient pas non plus été menées si le président avait renoncé à ses convictions et accepté une loi électorale qu’il avait rejetée en 2000, car cette loi ne réalisait pas l’égalité et la justice entre les Libanais. Au contraire, cette loi a créé un fossé entre les citoyens d’un même pays. Nous commençons d’ailleurs à en voir les prémices à travers la situation d’instabilité politique que traverse actuellement le Liban et qui aboutira à une représentativité tronquée au Parlement, qui consacrerait les différences entre les régions prévues dans la loi électorale ». Le chef de l’État a rappelé que ceux qui ont pris la présidence et la personne du président pour cible, dans leurs déclarations au Parlement, sont les derniers à pouvoir attaquer le président de la République, qui est resté fidèle à ses convictions, alors qu’eux-mêmes n’ont cessé de modifier les leurs, selon leurs intérêts, et de tromper les Libanais. Mais le peuple est désormais en mesure de faire la différence entre ceux qui protègent ses droits et ceux qui les utilisent pour servir leurs intérêts propres. Le président Lahoud a rappelé que la lettre qu’il a adressée au Parlement s’inscrit dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles , car elle a pour objectif de corriger une situation injuste, qui contredit les dispositions de la Constitution. Le chef de l’État a ajouté qu’il aurait été préférable pour certains députés de corriger les lacunes de la loi de 2000, au lieu d’occulter, selon un scénario clair et préétabli, l’examen de cette loi, alors que c’était là l’objectif de cette séance parlementaire. « Ils ont lancé des accusations mensongères et diffamatoires qui se retournent, pour la plupart d’entre elles, contre ceux dont le passé est entaché du sang des innocents et dont les poches sont remplies de l’argent du peuple qu’ils ont volé en profitant des fonctions officielles qu’ils ont occupées et dans lesquelles ils ont semé la corruption. » Le chef de l’État a conclu son communiqué en déclarant : « Face à la réalité qui s’est dégagée des débats de la séance parlementaire, on ne peut qu’exprimer sa peine face à la blessure qui a frappé aujourd’hui notre régime démocratique parlementaire, suite aux positions de certains députés. Cette blessure ne peut être soignée que par le verdict du peuple lorsqu’il se prononcera à travers les urnes dans le cadre des élections législatives. Le peuple devra choisir ceux qui resteront fidèles à leurs aspirations et à leur rêve d’un Liban souverain et indépendant, stable dans ses principes, sa moralité politique et sa personnalité. Les Libanais sont une nouvelle fois appelés à être solidaires et unis, car c’est là que réside le sauvetage de leur patrie et sa stabilité. L’unité est la clé de la réussite et la désunion est celle de l’échec, de la faiblesse et de la soumission aux volontés étrangères. »

Le président de la République a répondu aux attaques dont il a fait l’objet au cours de la séance parlementaire hier. Dans un communiqué publié dans l’après-midi, il a affirmé que « ceux qui s’en sont pris à la présidence et à la personne du président sont les derniers à pouvoir critiquer le chef de l’État qui a toujours été fidèle à ses convictions nationales, alors...