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Actualités - CHRONOLOGIE

« Ya chaab Loubnan al-azim », les premiers mots du général Aoun face à une foule en délire Les retrouvailles, 15 ans après (photos)

Avant de partir en exil, il y a quinze ans, Michel Aoun disait : « Le monde peut m’écraser, mais il ne peut obtenir mon aval à cette fin. » Hier, place des Martyrs, pour son premier contact avec cette foule qu’il connaissait bien, il a enchaîné : « Le monde n’a pu ni m’écraser ni obtenir mon aval. » Ils étaient des centaines de milliers venus de toutes les régions du pays pour voir enfin leur général en chair et en os. En le voyant monter sur la tribune, protégé par une vitre pare-balles, beaucoup ont éclaté en sanglots. « Grand peuple du Liban » (« Ya chaab Loubnan al-azim »), a lancé Michel Aoun en ouverture d’un discours plutôt bref, dans lequel il s’est défendu de vouloir faire « peur » et s’est dit chantre de l’unité nationale. Le général avait débarqué à l’AIB une heure auparavant, en provenance de Paris, en compagnie de son épouse et de plusieurs de ses proches collaborateurs, à la tête desquels ses compagnons d’exil, Issam Abou Jamra et Edgar Maalouf. Irrité par la confusion qui régnait dans le salon d’honneur, il s’est contenté de répondre à quelques questions de la presse, soulignant qu’il a pardonné à la République qui l’a persécuté, mais qu’il ne la remercierait pas. De l’AIB, le convoi du général Aoun s’est rendu place du Musée pour un hommage au soldat inconnu, puis place des Martyrs où, avant de s’adresser à la foule, il s’est recueilli sur le mausolée de Rafic Hariri.

Avant de partir en exil, il y a quinze ans, Michel Aoun disait : « Le monde peut m’écraser, mais il ne peut obtenir mon aval à cette fin. » Hier, place des Martyrs, pour son premier contact avec cette foule qu’il connaissait bien, il a enchaîné : « Le monde n’a pu ni m’écraser ni obtenir mon aval. »
Ils étaient des centaines de milliers venus de toutes les régions du pays...