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Parution du second rapport de la Commission nationale de la femme Amélioration de la condition des Libanaises dans le domaine du travail

La condition des femmes s’améliore au Liban, notamment dans le domaine du travail, mais les progrès demeurent assez lents sur le plan du statut personnel, qui reste régi par le droit des différentes communautés. C’est ce qui ressort du second rapport établi par la Commission nationale de la femme libanaise, paru récemment. Présidée par la Première dame, Andrée Lahoud, la commission publie un rapport périodique sur la situation des femmes, conformément à l’article 18 de la Convention pour la lutte contre toutes les formes de discrimination contre la femme, à laquelle le Liban a adhéré en 1996. Cette commission a publié un premier rapport en 2000 et, sous l’impulsion de Mme Lahoud, le second est sorti récemment. Il a d’ailleurs fallu plusieurs mois de travail à l’équipe formée de Mmes Maha Mokaddem, Ezzat Charara Baydoun et Leïla Ozouri Jamhouri, toutes trois membres de la commission, en plus de la directrice administrative, Mme Joumana Moufarrèje, pour achever cette étude qui est un bilan complet et réaliste de la condition de la femme au Liban. Divisé en deux parties, le rapport commence par un aperçu général de la situation du pays, de son système politique et social et des différentes communautés qui le composent. La seconde partie reprend point par point les articles de la Convention et examine l’étendue de leur application au Liban. Les femmes très présentes dans le domaine de l’éducation Il apparaît ainsi qu’au cours des dernières années, la femme libanaise s’est bien mieux intégrée dans le monde du travail, notamment dans le domaine de l’éducation, et les législations ont été adaptées à cette nouvelle donnée. Les droits de la femme au travail sont ainsi mieux protégés. De même, la femme participe mieux à la vie active et à la société civile, à travers une plus grande présence au sein des ONG et même dans les rouages administratifs. Mais sa participation reste plutôt faible dans la vie politique, même si cette donnée est en train de changer ces derniers temps. Enfin, les progrès sont presque inexistants dans le domaine du statut personnel – qui relève au Liban des différentes communautés – et de la nationalité. Le Liban avait d’ailleurs émis des réserves sur ces articles de la Convention, pour des raisons relatives à son tissu social et à ses traditions. Le rapport constate aussi une nette amélioration dans les peines infligées aux femmes dans le code pénal libanais. Mais un grand travail reste à faire sur la conscientisation des femmes sur leurs droits, dans les régions défavorisées. Ce rapport, qui dresse un bilan à la fois juridique et concret de la situation de la femme sur le plan de l’application de la Convention pour la lutte contre toutes les formes de discrimination contre les femmes, sera présenté officiellement par le Liban aux réunions internationales visant à mesurer l’étendue de l’application de cette Convention par les pays signataires. Il montre aussi que le Liban respecte ses engagements et qu’un effort sérieux est entrepris en vue d’atteindre une plus grande harmonie sociale.
La condition des femmes s’améliore au Liban, notamment dans le domaine du travail, mais les progrès demeurent assez lents sur le plan du statut personnel, qui reste régi par le droit des différentes communautés.
C’est ce qui ressort du second rapport établi par la Commission nationale de la femme libanaise, paru récemment. Présidée par la Première dame, Andrée Lahoud, la...