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Actualités - CHRONOLOGIE

Baabda qualifie de « contrevérités » les accusations de Johnny Abdo

La direction générale de la présidence de la République a publié hier le communiqué suivant : – « La station de télévision Future a diffusé (mercredi soir) une interview de l’ancien ambassadeur Johnny Abdo reprise par la presse écrite et les radios. Cette interview contient nombre de contrevérités, de calomnies, d’accusations infondées sur un rôle prétendu du commandant de la garde républicaine, le général BEM Moustapha Hamdane, dans l’assassinat du président martyr Rafic Hariri. La direction générale de la présidence de la République dément toutes ces accusations. Elle estime que les déclarations de l’ancien ambassadeur Johnny Abdo anticipent sur l’action de la commission internationale d’enquête dans une visible tentative d’en influencer le cours, qui doit être neutre, probe, désintéressé, afin d’aboutir à établir la vérité sur l’assassinat du président martyr Rafic Hariri, du député martyr Bassel Fleyhane et de leurs compagnons. La direction invite les médias à vérifier la justesse des informations auprès des instances qualifiées avant de les propager. Cela pour permettre à la commission internationale d’accomplir sa mission loin de toutes sortes de pressions. » M. Abdo avait accusé « les services de sécurité syro-libanais » d’avoir mis au point l’assassinat de Rafic Hariri. Il avait assuré que le commandant de la garde républicaine avait mis sur pied un dispositif pour observer « pas à pas » les mouvements de l’ancien Premier ministre. Selon M. Abdo, qui avait été à la tête du second bureau de l’armée entre 1977 et 1982, c’est le général Hamdane qui a donné l’ordre d’enlever les voitures du convoi de Rafic Hariri du lieu de l’attentat aussitôt après l’explosion. C’est ce même général Hamdane qui a envoyé le tracteur qui devait combler le cratère et que le ministre de l’Intérieur, alors Sleimane Frangié, a affirmé avoir réussi à arrêter à la dernière minute, avait ajouté M. Abdo. « Je ne dis pas que Hamdane a participé (à l’attentat). Je dis qu’il y a des gens qui ont éliminé les traces du crime qu’ils ont commis ou dont ils connaissent les auteurs, et qu’il leur a été demandé de faire disparaître ces traces pour protéger ceux-ci », avait-il ajouté. « La garde républicaine au Liban est une armée parallèle, similaire à la garde républicaine de Saddam Hussein. Celui qui la commande dirige une brigade et a sous ses ordres, de manière illégale, une armée avec tout l’équipement et le matériel d’espionnage qu’il souhaite », avait-il affirmé, en s’étonnant du « peu d’insistance » dont fait preuve l’opposition libanaise pour obtenir le limogeage du général Hamdane.
La direction générale de la présidence de la République a publié hier le communiqué suivant :
– « La station de télévision Future a diffusé (mercredi soir) une interview de l’ancien ambassadeur Johnny Abdo reprise par la presse écrite et les radios. Cette interview contient nombre de contrevérités, de calomnies, d’accusations infondées sur un rôle prétendu du commandant de...