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Actualités - CHRONOLOGIE

L’ancien Premier ministre entend remercier la France pour son accueil Tête-à-tête Aoun-Barnier aujourd’hui à Paris

L’ancien Premier ministre Michel Aoun sera reçu aujourd’hui par le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier. Le général Aoun, qui doit regagner en principe le Liban le 7 mai, entend remercier la France pour l’avoir accueilli durant son exil de quinze ans. Par ailleurs, le général Aoun a appelé à « éliminer le féodalisme politique » au Liban, dans un entretien qui doit être diffusé aujourd’hui vendredi par Radio-Orient. « Ce qu’il faut éliminer, c’est le féodalisme politique », a-t-il déclaré. « C’est un facteur de stagnation qui empêche le changement », a-t-il ajouté. « Il faut inquiéter ces politiques féodaux pour qu’ils ne restent plus en place », a indiqué Michel Aoun. « Depuis trente ans, la Syrie a divisé le Liban », a-t-il poursuivi. « Le Liban doit rester uni, mais l’unité de l’opposition n’est pas un but en soi », a-t-il fait valoir. « Il faut un programme pour se présenter aux élections », a-t-il noté. « On va voter la loi électorale trois semaines avant les élections, c’est un fait unique », a-t-il souligné. « On va vers cette échéance dans une certaine anarchie. On ne peut pas se préparer aux élections sans connaître cette loi, sans connaître les découpages électoraux et les circonscriptions », a-t-il indiqué. Le général Aoun a réaffirmé que son éventuelle candidature aux élections législatives serait « une décision de dernière minute ». « Je préfère céder ma place aux jeunes mais, si c’est nécessaire pour avantager l’opposition, je le ferai », a-t-il dit. Sur la place du Hezbollah dans le nouveau Liban, le général Aoun a redit qu’il devait « se transformer en parti politique », voyant « des signes très positifs qui vont dans ce sens » dans « l’opinion publique et dans les rangs du Hezbollah ». « Le Moyen-Orient va vers la paix », a en outre estimé Michel Aoun. Cette « ambiance générale » est « due, en premier lieu, à la politique menée par le président américain (George W. Bush) et les Nations unies. Mais ce sont les États-Unis qui jouent le premier rôle ». Quant à la France, elle « a laissé faire, un certain moment, dans la région sans intervenir », a déclaré le général. « Maintenant, elle reprend son rôle et ses liens avec le Liban en soutenant la résolution 1559 des Nations unies », a-t-il conclu. Selon des sources bien informées, la villa Sehnaoui a Rabieh est fin prête pour recevoir l’ancien Premier ministre à son retour d’exil. Il convient par ailleurs de signaler que Michel Aoun prendra la parole ce soir, pour la première fois, à l’antenne de la télévision al-Manar. Sur un tout autre plan, le Courant patriotique libre organise demain samedi une manifestation dans la Békaa pour fêter le retrait des forces syriennes et de leur appareil sécuritaire. Un convoi de voitures sillonnera les villages de la Békaa puis se dirigera avec des habitants de la région vers Anjar où un meeting doit se tenir à midi. Le convoi de voitures prendra son départ à 9h30 devant le supermarché Abou Khalil, à Hazmié. Par ailleurs, le comité du CPL au Metn-Nord organise aujourd’hui vendredi soir un festival devant les stèles de Nahr el-Kalb pour fêter le retrait syrien. Enfin, le 2 mai, le général Aoun prendra la parole par téléphone à 20h à Safra, dans le cadre d’un concert de chansons patriotiques avec la participation de Pascale Sakr, Nader Khoury et Ghassan Rahbani.
L’ancien Premier ministre Michel Aoun sera reçu aujourd’hui par le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier. Le général Aoun, qui doit regagner en principe le Liban le 7 mai, entend remercier la France pour l’avoir accueilli durant son exil de quinze ans.
Par ailleurs, le général Aoun a appelé à « éliminer le féodalisme politique » au Liban, dans un...